Sport

Barça : « Hijos de puta » et bras d’honneur… Laporta dégoupille en apprenant le dénouement de l’affaire Dani Olmo

Le geste dit beaucoup de l’état de tension dans lequel Joan Laporta était plongé ses derniers jours. Il était un peu plus de 20 heures mercredi soir quand le truculent président du Barça a appris que le contrat de Dani Olmo avait finalement pu être enregistré pour la seconde partie de saison, après une décision du Conseil Supérieur des Sports espagnol (CSD), mettant temporairement fin au conflit administratif qui oppose le club catalan à la Fédération espagnole (RFEF) et à la Liga.

Le CSD a donc finalement accepté l’inscription à titre conservatoire de l’international espagnol, ainsi que celui de Pau Victor, dans l’attente de la résolution définitive du recours intenté par le FC Barcelone. C’est avec une joie non contenue que Laporta a pris acte de cette décision. La scène, captée par les caméras du Chiringuito, laisse voir un président barcelonais fou de joie mais aussi passablement remonté contre les instances espagnoles.

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Un Laporta fidèle à lui-même

Son premier geste ? Un bras d’honneur lancé à la volée, garni de quelques insultes bien senties où les mamans ne sont pas à l’honneur. « Fils de pute ! », a-t-il lâché en se dirigeant vers le vestiaire des Blaugranas. Le tout sous le regard halluciné de quelques Saoudiens présents dans les travées du King Abdullah Sports City de Jeddah, où le Barça disputait la demi-finale de la Supercoupe d’Espagne face à l’Athletic Bilbao.

Pendant le match, remporté (2-0) par les Barcelonais, Laporta aurait selon certains observateurs poursuivi ses diatribes, en traitant de « lâches » les dirigeants espagnols. Il aurait enfin pris Rafael Louzan, le président de la Fédération espagnole, à l’écart, pour lui dire tout le mal qu’il pensait de la manière dont a été gérée cette affaire Dani Olmo. Une affaire qui a bien failli lui coûter sa place puisque la crainte d’une motion de censure votée contre lui a longtemps couru avant d’être tuée dans l’œuf.