Atlético Madrid – Real Madrid : Julian Alvarez a-t-il vraiment touché deux fois le ballon sur son tir au but ?

Pendant tout le match, on s’est demandé : mais par quel coup du sort le Real Madrid va bien pouvoir s’en sortir et se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des champions ? Un but de Lucas Vazquez à la 95e du dos sur un corner ? Une frappe de 45 mètres d’Antonio Rüdiger ? Une réserve posée par tonton Florentino Pérez à cause de chants antimadridistes repris par tout le Metropolitano ?

Menés dès la première minute de jeu sur un but de Connor Gallagher, les Merengue auteurs d’un match catastrophique sont encore allés chercher plus loin dans l’irrationnel. Un tir au but validé, après une frappe de Julian Alvarez sous la barre, puis annulé par la VAR, qui leur a permis de prendre le lead dans la fameuse « loterie ». Celle où le Real a toujours les bons numéros peu importe les tirages.

Car il fallait avoir bien de la chance pour que les arbitres enfermés dans le car régie, qui devaient quand même trouver le temps long après une rencontre plutôt fermée et sans éclair de génie, voient l’ancien attaquant de Manchester City toucher, en glissant, à deux reprises le ballon. On a beau se repasser le ralenti une dizaine de fois, on ne distingue toujours pas vraiment la faute de l’Argentin.

« Le ballon n’a pas bougé »

Les joueurs du Real Madrid, présents dans le rond central, à l’image de Kylian Mbappé, avaient flairé la belle opportunité, demandant, directement après la tentative d’Alvarez, que les arbitres annulent la tentative du n°19 de l’Atlético de Madrid pour avoir touché le ballon à deux reprises. Chose faite quelques secondes plus tard par l’arbitre polonais, auteur par ailleurs d’un très bon match.

« On ne s’attendait pas à ce que le penalty soit refusé, c’est la première fois que je vois ça en match officiel, c’est assez surprenant, mais ça fait partie des règles, a commenté le défenseur des Colchoneros Clément Lenglet sur Canal +. On voit que le football se joue sur des détails importants. Sur une glissade de Julian, on se retrouve éliminés. C’est frustrant. »

De la frustration, il y en avait aussi chez Diego Simeone, l’entraîneur de l’Atlético, en conférence de presse : « Apparement, l’arbitre dit qu’il touche le ballon, mais le ballon n’a pas bougé. Je n’ai jamais vu la VAR être appelée pour corriger un tir au but lors d’une séance. Que quelqu’un lève la main [dans la salle de presse] s’il a vu Julian toucher le ballon deux fois. Personne ne lève la main. » Le sommeil a dû être difficile à trouver pour l’entraîneur argentin et tous les supporteurs colchoneros. Fichue loterie.