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« Antoine était très déçu » : Kylian Mbappé raconte ce que Griezmann lui a dit après le choix de Didier Deschamps

Suite aux départs à la retraite d’Hugo Lloris et Raphaël Varane, l’équipe de France de Football s’est retrouvée orpheline de leaders officiels. Didier Deschamps devait alors choisir qui prendrait la relève et un candidat s’imposait naturellement grâce à son statut.

Sans surprise, Kylian Mbappé a été choisi par le coach des Bleus. Ses premiers mots étaient donc très attendus. « Un bon capitaine, c’est quelqu’un tourné vers l’équipe, rassembleur, fédérateur et capable d’emmener les autres dans son sillage. Un capitaine, c’est en fonction de la personnalité de chacun. Je veux être tourné vers les autres, laisser la possibilité aux autres de s’exprimer. »

Kylian Mbappé nouveau capitaine de l’équipe de France

Ce nouveau choix de capitaine se fait au grand dam d’un autre joueur emblématique de l’ère de Didier Deschamps: Antoine Griezmann. Le joueur de l’Atletico Madrid a parlé de sa déception avec la pépite du PSG. « J’ai parlé avec Antoine, il était déçu et franchement, c’est compréhensible et normal. C’est une réaction qui s’entend. Je lui ai dit que j’aurais peut-être eu la même réaction à sa place. Il a 32 ans, il a passé 10 ans en équipe de France. C’est peut-être le joueur le plus important de l’ère Deschamps. »

Pour son nouveau rôle, Mbappé ne compte pas se la jouer solo. Les discours des autres cadors de l’équipe auront tout autant d’importance. « Ce que je lui ai dit, c’est que lorsque je suis capitaine et lui vice-capitaine, je ne suis pas son supérieur hiérarchique. Il a une expérience en équipe de France que je n’ai pas. Il est arrivé en équipe de France quand j’étais au centre de formation. Il est estimé, aimé de tout le groupe. Ce ne serait dommage de ne pas profiter de son expérience et de sa joie de vivre. Bien sûr, on va être main dans la main lui et moi pour essayer de faire régner cette équipe de France au niveau européen et mondial. Ce ne sera pas moi devant et lui derrière. S’il a quelque chose à dire devant le groupe, je m’assois et j’écoute. Il ne faut fermer la porte à personne. Il y a parfois des leaders naturels, des joueurs qui veulent parler. Chacun est libre de s’exprimer dans ce groupe, l’équipe de France n’appartient à personne. »