Angleterre : Joey Barton condamné pour avoir comparé des présentateurs TV à des criminels
Joey Barton a été condamné ce lundi à six mois de prison avec sursis pour avoir publié des messages « gravement offensants » sur les réseaux sociaux. Le 7 novembre, un jury avait jugé que Barton avait « franchi la limite entre liberté d’expression et délit » dans six publications sur X visant le présentateur britannique Jeremy Vine et deux commentatrices, Lucy Ward et Eni Aluko.
Virulent sur le terrain durant sa carrière, Joey Barton ne l’est pas moins depuis sa retraite. L’ancien footballeur anglais, qui a notamment évolué à Manchester City et à l’Olympique de Marseille, a été condamné ce lundi à six mois de prison avec sursis pour avoir diffusé des messages « gravement offensants » sur les réseaux sociaux.
Le 7 novembre, un jury avait estimé que Barton avait « franchi la limite entre liberté d’expression et délit » dans six publications sur X, s’en prenant au présentateur britannique Jeremy Vine ainsi qu’aux commentatrices Lucy Ward et Eni Aluko.
Dans l’une des publications pour lesquelles il a été reconnu coupable, lors d’un match télévisé de la Coupe d’Angleterre en janvier 2024 entre Crystal Palace et Everton, il avait qualifié Ward et Aluko de « Fred et Rose West du commentaire footballistique », en référence à deux des tueurs en série les plus notoires du Royaume-Uni.
Il a également écrit un message où il assimilait Aluko, ancienne internationale anglaise, à « la catégorie des Joseph Staline et Pol Pot », l’accusant d’avoir « assassiné les oreilles de centaines de milliers, voire de millions de fans de football ». Toutefois, le tribunal ne l’a pas condamné pour cette comparaison, mais pour l’illustration qui accompagnait son message.
L’ancien footballeur, qui compte 2,5 millions d’abonnés sur X, a été également reconnu coupable d’une publication dans laquelle il affirmait qu’Aluko, originaire du Nigeria, n’avait été recrutée qu’en raison de la diversité ethnique. Dans un autre message, il avait établi une analogie entre Jeremy Vine et le prédateur sexuel américain Jeffrey Epstein.

