Angers – OM : « Comme une grande équipe », Marseille a attendu son heure pour faire tomber le SCO

Il n’existe pas un monde où l’Olympique de Marseille aurait mérité de repartir d’Angers sans les trois points dimanche soir. Evénements et chiffres à l’appui, le succès 2-0 des hommes de Roberto de Zerbi est même carrément mal payé pour des Marseillais qui, s’ils ont un temps été frustrés par leur manque de réalisme, ont su prendre leur mal en patience. L’évidence finirait de toute façon par arriver. Gouiri pour la tête de Rabiot sur corner, puis du plat du pied pour Maupay. Deux passes décisives pour l’ancien Rennais, deux buts, merci, au revoir.

« Ce soir, ça vraiment été un grand match de toute l’équipe dans la patience, le contrôle, le fait de ne jamais se décourager, jamais se précipiter. On a vraiment joué comme une grande équipe », a applaudi l’entraîneur italien, dont l’équipe a terminé la rencontre avec 79 % de possession et 10 tirs cadrés (contre aucun pour le SCO).

De Zerbi a également mis en avant l’apport des recrues hivernales. En plus de Gouiri, Ismaël Bennacer a déjà montré qu’il pouvait apporter beaucoup au cœur du jeu phocéen. « Je suis très content de Bennacer, il a joué comme s’il jouait avec nous depuis deux ou trois ans, alors que ça fait que trois jours qu’il est arrivé », a souligné de Zerbi. Quant à Gouiri, « c’est un très bon joueur, même lui ne se rend pas compte du potentiel qu’il a », a-t-il assuré.

De Zerbi ambitieux et prudent pour la suite

Avec désormais six points sur Nice (3e) et Monaco (4e), Marseille a fait le break mais ne s’enflamme pas. « Il reste encore 13 matchs et beaucoup de chemin à parcourir. »

Ce qui n’est pas non plus un manque d’ambition, s’est empressé d’ajouter De Zerbi. « Il faut regarder aussi devant. Si on n’a pas cette ambition de viser plus haut, ça peut être frustrant et même humiliant. Les objectifs peuvent ne pas être atteints, évidemment, ce n’est pas grave. Mais il faut avoir cette ambition si on veut faire partie de ce club, avec humilité quand même, avec respect toujours. »

« C’est quelque chose, pas forcément tout de suite, mais dans mon parcours à l’OM, que je veux, que veulent aussi le président Pablo Longoria, Mehdi Benatia, que veulent les joueurs comme Rabiot, Bennacer, Höjbjerg, Rulli, Balerdi… Ce sont des joueurs qui, comme nous, ne sont pas là pour arriver deuxièmes », a conclu l’entraîneur marseillais.