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AC Milan : Rabiot critiqué pour son respect de l’argent gagné

Adrien Rabiot a critiqué la délocalisation du match entre l’AC Milan et Côme à Perth, en Australie, le 8 février, en déclarant que « c’est dingue de faire autant de kilomètres pour faire un match entre deux équipes italiennes en Australie ». Luigi De Siervo a répondu aux propos de Rabiot en affirmant que « la santé des joueurs est un élément fondamental » et que les joueurs devraient mieux comprendre l’importance de leur rôle dans ce contexte.


Adrien Rabiot risque de se faire des détracteurs en Italie. Après avoir été quelque peu critiqué par les supporters de la Juventus lors de son retour à Turin avec l’AC Milan, le milieu de terrain international français a récemment provoqué la colère de Luigi De Siervo, directeur général de la Ligue italienne de football.

La raison de cette réaction ? Les commentaires de l’ancien Marseillais concernant la délocalisation du match entre l’AC Milan et Côme à Perth, en Australie, prévu le 8 février. Cette mesure a été justifiée par l’indisponibilité de San Siro, qui accueillera la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver.

« Tout cela nous dépasse, a déclaré Rabiot dans une interview au Figaro. Le sujet des calendriers, de la santé des joueurs, est beaucoup discuté, et tout ça paraît fou. C’est dingue de faire autant de kilomètres pour un match entre deux équipes italiennes en Australie. On doit s’adapter. Comme toujours. »

Cette prise de position n’a pas plu à Luigi De Siervo : « Rabiot oublie, comme tous les footballeurs qui gagnent des millions d’euros, qu’ils sont payés pour exercer une activité, c’est-à-dire jouer au football. Il devrait respecter l’argent qu’il gagne et se montrer plus en accord avec ce que veut son employeur, c’est-à-dire l’AC Milan, qui a accepté et poussé pour que ce match puisse se jouer à l’étranger. »

En réponse aux critiques de Rabiot, le responsable de la Serie A a affirmé que la santé des joueurs était « un élément fondamental » : « Nous nous battons pour que cela suive une certaine logique, nous parlons de quelque chose de compliqué, mais pas impossible. Nous essayons de le faire dans une logique d’harmonie, surtout si l’on considère cela comme un événement exceptionnel. »

« Le défi organisationnel est compliqué, il y a beaucoup d’heures de vol, mais on voyage en classe affaires à l’autre bout du monde, ce que font régulièrement les équipes, a-t-il ajouté. Les joueurs de haut niveau, qui ont des salaires proportionnels à l’effort qu’ils fournissent, devraient mieux comprendre que c’est un sacrifice qui peut être accepté. »