«Â Rooney : « Si ma femme nâavait pas été là , je serais mort » »
Rio Ferdinand et Wayne Rooney ont discuté pendant un peu plus d’une heure sur divers sujets liés au football, dont l’état actuel de Manchester United, dans un épisode de podcast publié mercredi, intitulé « Quand le déclin de United a-t-il commencé ? ». Rooney a évoqué ses difficultés avec l’alcool pendant sa carrière, déclarant : « J’avais énormément de mal » et a souligné qu’il ne doit sa survie qu’à sa femme, Coleen, en disant : « Je crois sincèrement que si elle n’avait pas été là, je serais mort ».
Quand Rio Ferdinand reçoit Wayne Rooney, la discussion dure un peu plus d’une heure et est remplie d’anecdotes, d’analyses sur le football actuel et de critiques sur l’évolution de Manchester United. L’épisode du podcast de l’ancien défenseur, publié mercredi, s’intitule « Quand le déclin de United a-t-il commencé ? ».
Parmi les moments forts de cet échange captivant, accessible en intégralité, Rooney aborde son problème avec l’alcool, qui l’a affecté pendant plusieurs années de sa carrière. L’attaquant, ayant marqué 253 buts en 559 matchs avec Manchester United (2004-2017) et aujourd’hui âgé de 39 ans, admet avoir touché le fond.
« Je voulais sortir, profiter de mes amis et passer une bonne soirée. J’ai fini par aller trop loin, bien sûr », raconte Rooney. Lorsque Ferdinand lui demande avec quoi il avait des problèmes, Rooney répond : « L’alcool. J’étais en grande difficulté et je ne pensais pas pouvoir me confier à qui que ce soit. Je ne voulais pas vraiment le faire, car je ne voulais pas imposer ce fardeau à personne. Je me souviens d’être allé à l’entraînement, d’avoir mis des gouttes dans mes yeux et mâché du chewing-gum. J’avais bu pendant deux jours d’affilée. »
Il affirme que sa survie n’est due qu’à sa femme, Coleen. « Je crois sincèrement que si elle n’avait pas été là, je serais mort », estime l’ancien international anglais (120 sélections, 53 buts).
« J’ai fait beaucoup d’erreurs dans ma carrière et dans ma vie, cela a été assez bien documenté, je crois. Elle a toujours été là, à me remettre sur le chemin », remercie Rooney. Les véritables héroïnes ne portent pas de cape.

