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Une enquête ouverte sur l’ONG fondée par le prince Harry au Lesotho

Le Prince Harry va-t-il retrouver son honneur une semaine après son renoncement à être le parrain de Sentable, à cause d’un conflit interne ?

Le duc de Sussex et la présidente du conseil d’administration de l’ONG, Sophie Chandauka, dont le désaccord s’est étalé dans la presse ces derniers jours, avaient tous les deux dit avoir saisi le régulateur britannique des associations caritatives.

Dans un communiqué, la Charity Commission a justifié cette procédure par la nécessité d’examiner des « préoccupations soulevées au sujet de l’association », créée à la mémoire de la mère du prince Harry, la princesse Diana, pour venir en aide à des orphelins ayant perdu leurs parents morts du sida.

Le prince Harry a dit espérer que cette enquête révèle « la vérité sur ce qui nous a collectivement contraints à démissionner », en même temps que le cofondateur de l’ONG, le prince Seeiso du Lesotho.

« Ce qui s’est passé la semaine dernière est déchirant à voir, surtout lorsque des mensonges aussi flagrants blessent ceux qui se sont investis pendant des décennies » dans cette lutte, a-t-il souligné jeudi dans un communiqué.

« Au nom des anciens membres du conseil d’administration et mécènes, nous partageons le soulagement » que la Charity commission « mène une enquête approfondie », a-t-il dit dans une déclaration.

Des accusations de harcèlement à l’encontre du prince

Le fils cadet du roi Charles III était jusqu’à cette semaine le parrain de l’ONG Sentebale, l’un des rares engagements caritatifs qu’il avait conservés après sa rupture explosive avec la monarchie britannique en 2020 et la perte de ses patronages royaux.

Il a toutefois annoncé la semaine dernière, « le cœur lourd », qu’il renonçait à cette fonction, sur fond d’un conflit interne entre les membres du conseil d’administration, qui ont tous démissionné, et leur présidente Sophie Chandauka, nommée en 2023. Le ton est monté ce week-end lorsque cette avocate zimbabwéenne a accusé le duc de Sussex « de harcèlement et d’intimidation à grande échelle ».

Les cinq administrateurs démissionnaires avaient tous réclamé le départ de Mme Chandauka, qui a tenté d’empêcher sa révocation en portant l’affaire devant la Haute Cour de Londres.

Sophie Chandauka a aussi salué dans un communiqué jeudi l’ouverture de l’enquête de la commission, à qui elle transmettra les conclusions d’« un examen de la gouvernance interne de l’association » menée par la direction l’an dernier.