Tori Spelling : son père a imposé la chasteté de Donna dans « Beverly Hills »

Tori Spelling a confirmé que son père, Aaron Spelling, avait imposé la trame principale du personnage de Donna dans Beverly Hills. Elle a indiqué que le rôle qu’elle incarnait est resté vierge jusqu’aux deux tiers de la série, Donna ne devait perdre sa virginité qu’à la toute fin de la saison 7.

Le mystère est enfin résolu. Tori Spelling a confirmé ce que beaucoup supposaient : c’est bien son père, le célèbre producteur Aaron Spelling, qui avait imposé la trame principale du personnage de Donna dans Beverly Hills. Le rôle qu’interprétait sa fille est resté pur jusqu’aux deux tiers de la série. Cette décision a marqué l’histoire de la série culte, puisque Donna ne devait perdre sa virginité qu’à la toute fin de la saison 7, alors que les autres personnages avaient une vie sexuelle active.

« J’ai toujours soupçonné que c’était mon père. J’ai fini par lui dire : « Allez papa, c’est bon maintenant, tu peux me le dire » », a déclaré l’actrice dans le podcast 9021OMG. Le producteur exécutif Charles Rosin a également confirmé cette version, révélant qu’Aaron Spelling avait d’abord refusé que Donna ait sa première expérience avec son petit ami David dans l’épisode 28 (intitulé Une nuit à la Nouvelle-Orléans) de la saison qui en compte 32 au total, avant de finalement changer d’avis à la dernière minute.

Cette révélation met en lumière l’influence qu’Aaron Spelling exerçait sur la série, y compris sur la vie fictive de sa propre fille. Tori Spelling a avoué que cette trame narrative lui « sortait par les yeux », fatiguée de devoir incarner éternellement la jeune fille pure et innocente.

Une contrainte qui a perduré jusqu’à ce qu’elle ose confronter son père pour demander une évolution de son personnage. Ce témoignage éclaire les coulisses d’un des feuilletons les plus emblématiques des années 1990 et montre qu’il est difficile, même pour un producteur chevronné, de séparer la personne de l’artiste.