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”Si j’avais continué sur cette voie, j’aurais fini par mourir” : Cara Delevingne revient sur les épreuves qu’elle a traversées

Il y a quelques mois, des clichés de Cara Delevingne avaient attiré l’attention de ses fans, s’inquiétant de l’état de sa santé.

Mercredi, la mannequin a profité de son interview avec le magazine Vogue pour revenir sur ces images ainsi que sur les épreuves qu’elle a pu traverser.

C’est déchirant parce que je pensais m’amuser, mais à un moment donné, je me suis dit : ‘OK, je n’ai pas l’air bien’, a-t-elle expliqué. Vous savez, parfois vous avez besoin d’un retour à la réalité, donc d’une certaine manière, ces photos m’ont permis d’être reconnaissante”.

Pour l’actrice, tout allait bien jusqu’à l’adolescence, où “tout s’est effondré”. “C’est aussi à ce moment-là que j’ai commencé à boire et à faire la fête. J’avais besoin de m’évader et de changer de réalité, car je me posais d’énormes questions : Que fais-je ici ? Qui suis-je en train d’essayer d’être ?

Cara Delevingne revient sur une anecdote qui a de quoi inquiéter : sa première gueule de bois, qu’elle a eu à l’âge de 7 ans. “Je me suis réveillée dans la maison de ma grand-mère, dans ma chambre, avec une gueule de bois, dans une robe de demoiselle d’honneur”, explique-t-elle en racontant avoir fini toutes les coupes de champagne à l’occasion d’un mariage familial.

Ensuite, à 10 ans, suite à une dyspraxie qu’on lui diagnostique, la mannequin commence à prendre des somnifères. Cela a signé “le début de problèmes de santé mentale”. À 15 ans, la mannequin faisait une dépression, lui donnant l’accès à des antidépresseurs.

Beaucoup de gens étaient très inquiets. C’est une chose effrayante pour les gens qui vous entourent et qui vous aiment”, déclare-t-elle, face à ses fans et proches mortifiés par son état durant ces dernières années. “Tout ce que je savais, c’est que si je continuais à suivre la même voie, je finirais par mourir ou par faire quelque chose de vraiment stupide”, avoue-t-elle. “Le traitement était la meilleure chose qui soit. J’ai toujours eu peur, mais je pense que j’avais besoin de cette communauté. J’avais besoin de ce groupe de soutien.”

Enfin sobre

Auparavant, je cherchais toujours une solution rapide pour guérir, en participant à une retraite d’une semaine ou à un cours sur les traumatismes, par exemple, et cela m’aidait pendant une minute, mais je ne m’attaquais jamais à l’essentiel, à ce qui était plus profond”, raconte Cara Delevingne, aujourd’hui sobre depuis 4 mois.