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Scandale Miss France : Camille Cerf ne parvient pas à éteindre l’incendie de deux candidates

Camille Cerf a résumé les circonstances ayant conduit Miss Provence et Miss Aquitaine à se « lâcher » après l’annonce de leur non-sélection pour le Top 12 du concours de Miss France 2026. Julie Zitouni et Aïnhoa Lahitete ont présenté leurs excuses, soulignant que le terme « p*tes » devait être entendu comme un compliment, bien que cela n’ait pas été bien reçu par l’organisation du concours et le public.


« La déception a parlé », c’est ainsi que Camille Cerf résume la réaction de Miss Provence et Miss Aquitaine suite à leur non-sélection pour le Top 12 du concours de Miss France 2026.

« C’est que des grosses p*tes », a commenté Miss Provence à propos de ses concurrentes, tandis que Miss Aquitaine acquiesçait tout en nuançant : « Ouais, pas toutes mais beaucoup ». Elle a aussi exprimé sa joie de pouvoir « se bourrer la gueule, enfin ».

Ces propos ont été captés dans les coulisses de l’événement, enregistrés et diffusés « en privé » par Miss Aquitaine sur Snapchat, avant qu’ils ne soient publiés sur Instagram par l’influenceur Aqababe, provoquant ainsi un buzz conséquent.

### Des excuses circonstanciées

Julie Zitouni et Aïnhoa Lahitete ont présenté leurs excuses, la Miss marseillaise affirmant que le terme « p*tes » devait être compris comme un compliment. Cependant, le concours de Miss, n’étant pas une battle de rap, n’a pas vu d’un bon œil cette intrusion de langage familier dans un cadre censé représenter la civilité et le respect.

Camille Cerf, Miss France 2015 et marraine de la nouvelle Miss France, Hinaupoko Devèze, a condamné ces excès lors de son intervention dans l’émission *Culture Médias* d’Europe 1 : « Évidemment, l’organisation Miss France, Hina et moi, on ne tolère pas du tout ce genre de comportement », a-t-elle déclaré.

Néanmoins, elle appelle à la « bienveillance » envers les deux jeunes Miss. « Le contexte, c’est que là, on est cinq minutes après l’annonce du top 12, donc elles viennent juste d’apprendre qu’elles ne sont pas dans le top 12 », explique-t-elle, soulignant la nécessité pour celles qui « se sont retenues » de relâcher la pression. « Si vous avez envie de fêter un peu ça, de boire un peu d’alcool, de dire des gros mots, c’est maintenant », ajoutent-elles… mais, « parfois, certaines le prennent un petit peu trop au mot », remarque Camille Cerf, qui insère que « la déception a parlé ».

L’ex-Miss France prend en compte les excuses des jeunes femmes, rappelant que le contenu filmé était à l’origine « privé ». Elle exhorte à ne pas alimenter la polémique, demandant à éviter le « harcèlement » et à passer à « autre chose ».

Camille Cerf, qui a pour rôle de protéger Hinaupoko Devèze des dangers du cyberharcèlement, devrait cependant être consciente que rien n’est jamais véritablement « privé » sur les réseaux sociaux.