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Sabrina Carpenter rejette les commentaires « rétrogrades » de trois producteurs sur son image

Sabrina Carpenter ne se laisse pas abattre par ses détracteurs. La chanteuse de 25 ans a répondu aux commentaires négatifs de trois célèbres producteurs de musique britanniques des années 1980 et 1990, Mike Stock, 73 ans, Matt Aitken, 68 ans, et Pete Waterman, 78 ans. Lors d’un entretien avec le Sun, le trio, fondateur d’une maison de production à leurs noms, a accusé les artistes comme Sabrina Carpenter de « bafouer » les droits des femmes en jouant avec leur sexualité dans leurs tubes et clips vidéo.

« Voir Sabrina Carpenter habillée en petite fille est tout à fait choquant. Elle n’a pas besoin de ça », a notamment indiqué Matt Aitken au tabloïd, assurant que ce type de style « très sexualisé » était impossible « il y a trente ans » et que les paroles de la jeune femme sont « indolentes ». « Elle a un grand talent et pourtant, dans toute l’industrie, ces filles sortent avec le moins possible parce qu’elles savent qu’elles attirent des jeunes hommes sur leurs sites web ». Son collègue, Mike Stock, a poursuivi : « (Les femmes) se sont battues pour tout ce qu’elles ont et maintenant elles le bafouent, c’est comme ça que je le vois », tandis que Peter Waterman a cru bon d’ajouter : « C’est complètement dingue. Si vous voulez qu’on vous respecte, ne venez pas en string ».

« Ne venez pas à mes concerts »

Mais du côté de la chanteuse, ces commentaires ne sont rien d’autre que des points de vue « rétrogrades » et typiques des « humiliations » imposées aux artistes féminines en confiance avec leur « sexualité ». « Mon message a toujours été clair : si vous ne pouvez pas supporter une fille qui est à l’aise avec sa sexualité, ne venez pas à mes concerts », a-t-elle lancé en réponse au Sun.

« Les artistes féminines ont toujours été humiliées. Dans les années 2000, c’était Rihanna, dans les années 1990, c’était Britney Spears, dans les années 1980, c’était Madonna, et maintenant, c’est moi », a analysé la chanteuse d’Espresso. « Cela revient à dire que les artistes féminines ne devraient pas assumer leur sexualité dans leurs paroles, dans leur façon de s’habiller, dans leur façon de se produire. C’est totalement régressif ».

L’auteure de Short N’Sweet, qui poursuivra la tournée de cet album en Europe dès mars, a ensuite noté que ses détracteurs se focalisaient sur « l’aspect sexuel » de ses chansons, sans jamais s’exprimer sur les autres thèmes abordés, comme le « bien-être, le body positivisme ou les chagrins d’amour », qui sont pourtant bien plus facilement rattachés aux intérêts d’une « jeune femme de 25 ans ». « Ils veulent juste parler de l’aspect sexuel de mes performances », a-t-elle souligné.