People

Ridley Scott a refusé 20 millions de dollars pour réaliser « Terminator 3 » et ne le regrette pas du tout

Ridley Scott est satisfait par ses choix de carrière. Soucieux de conserver sa patte de réalisateur, le cinéaste a refusé les 20 millions de dollars qui lui avaient été offerts pour la réalisation du troisième volet de Terminator : Le Soulèvement des machines, sorti en 2003. Le réalisateur d’Alien a avoué au Guardian qu’il ne se retrouvait pas dans le style de la franchise.

« Ce n’est pas mon truc », a-t-il expliqué. « C’est comme réaliser un film James Bond. L’essence d’un James Bond est le divertissement et le kitsch. Terminator, c’est de la pure bande dessinée. J’aurais essayé de le rendre réaliste. C’est pour ça qu’on ne m’a jamais demandé de faire un James Bond, parce que je risquerais de tout foutre en l’air ».

« Je suis fier de ça »

Or, au-delà de ce manque de compatibilité artistique, le cinéaste est surtout « fier » d’avoir prouvé que ses choix en tant que réalisateur passaient bien au-delà de n’importe quel cachet avantageux. « Je suis fier de ça. J’ai refusé une offre de 20 millions de dollars. Vous voyez les gars, on ne peut pas m’acheter ! », s’est-il félicité.

Mais il s’est tout de même laissé tenter par le jeu des négociations pour voir jusqu’où l’équipe irait pour l’enrôler. Surtout lorsqu’on lui a suggéré de demander le même salaire que la star de la franchise, Arnold Schwarzenegger. « Je me suis dit : « Je vais essayer ». J’ai dit : « Je veux la même chose qu’Arnie ». Quand ils ont dit oui, je me suis dit : « Putain, c’est pas vrai ». »

Le rôle est finalement revenu à Jonathan Mostow, qui a été suivi de McG, Alan Taylor et Tim Miller pour les trois autres volets de la saga. Le dernier, Terminator : Dark Fate, sorti en 2019, a réuni les deux stars originales de Terminator, Arnold Schwarzenegger et Linda Hamilton, dans le rôle de Sarah Connor.