R. Kelly a été hospitalisé après « une overdose presque fatale » en prison

Alors qu’il était à l’isolement dans sa cellule du pénitentiaire fédéral de Butner en Caroline du Nord, R. Kelly a fait une overdose de médicaments vendredi dernier. Son état a nécessité deux jours d’hospitalisation dans un centre médical local, comme le rapporte le magazine People. Comment cela a-t-il pu se produire ? Qui est responsable ? Les avocats du chanteur ont leur petite idée !
Selon Beau Brindley, avocat de la star déchue du R & B, qui purge depuis 2022 une peine de trente ans de prison pour crimes sexuels et pédopornographie, les médecins de la prison auraient mal dosé ses médicaments. Et l’idée que cela aurait pu être intentionnel est clairement exprimée. Les représentants du chanteur de Legs Shakin’ont déposé le 17 juin au tribunal des documents allant dans ce sens. Selon eux, les agents pénitentiaires auraient contraint R. Kelly prendre une « quantité excessive de médicaments ». Le lendemain matin, l’artiste aurait été pris de vertiges avant de se blesser en tombant et de perdre connaissance.
Manque de soins
Beau Brindley précise que « les fonctionnaires du Bureau des prisons ont administré une quantité de médicaments qui dépassait largement la dose sûre et a provoqué une overdose chez M. Kelly, mettant sa vie en danger ». Ces médicaments sont « contre l’anxiété et pour l’aider à dormir », et d’autres non spécifiés, précise-t-il.
L’avocat affirme également que R. Kelly a intentionnellement été privé de soins en dehors de l’incident. « La vie de M. Kelly est actuellement en danger parce que le Bureau des prisons lui a refusé une intervention chirurgicale nécessaire pour éliminer les caillots de ses poumons. Il pourrait mourir de cet état, et ils laissent faire. Il n’y a pas d’explication légitime à cela », s’indigne-t-il.
Complot de meurtre
Une première requête déposée en urgence le 10 juin par les avocats du musicien, demandait qu’il soit détenu à domicile à cause d’un prétendu complot de meurtre, rappelle People, les avocats de R. Kelly impliquant nommément les responsables de la prison. Un prisonnier, Mikeal Glenn Stine, aurait assuré avoir été engagé, avant qu’il ne soit transféré dans la prison où R. Kelly purge sa peine, pour le tuer ou faciliter son meurtre.
Les deux détenus se seraient retrouvés dans la même aile de la prison, et Mikeal Glenn Stine aurait mis au courant R. Kelly du prétendu complot. Aucune date n’a été fixée pour une audience sur cette motion d’urgence, les autorités qualifiant les accusations de « fantaisistes » et « théâtrales ». Mais ce n’est pas leur seule réaction, si l’on en croit Beau Brindley, qui a déposé des addendas à sa requête du 10 juin.
Donald Trump à la rescousse
En effet, selon l’avocat, le chanteur aurait été placé de manière punitive à l’isolement pour avoir déposé cette requête en urgence. Il insiste sur le fait que l’overdose médicamenteuse se serait produite juste après qu’il avait rendu publique l’information sur l’isolement de la star.
Mais l’assistant du procureur Jason Julien a défendu auprès du magazine People que le placement de R. Kelly en isolement avait été effectué le protéger, rappelant au passage que le chanteur est un « pédophile en série » qui « n’a jamais assumé la responsabilité des abus sexuels qu’il a commis sur des enfants pendant des années et qu’il ne le fera probablement jamais ».
Toutefois, Beau Brindley ne ménage pas ses efforts pour faire sortir son client. L’avocat a en outre demandé sa grâce au président Donald Trump et déclaré à People la semaine dernière qu’il était en pourparlers avec des personnes proches du président.