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Patrick Bruel alerte sur les dangers du poker et de la drogue.

Patrick Bruel a remporté le World Series of Poker à Las Vegas en 1996, avec des gains de 224.000 dollars. Dans le podcast Winning Minds, il a expliqué qu’il n’a pas basculé dans l’addiction au jeu ou de toute autre addiction, affirmant que « toute forme d’addiction ou de dépendance m’a toujours fait peur ».


En plus de ses talents d’acteur, d’auteur-compositeur et de chanteur qu’il a développés dès son jeune âge, Patrick Bruel est également un joueur de poker de niveau professionnel. En 1996, l’interprète de *Place des grands hommes* a remporté le World Series of Poker à Las Vegas, avec à la clé des gains de 224.000 dollars. En 2024, même en se classant quatrième, il a encore accumulé une somme conséquente. Le chanteur, qui s’est par ailleurs engagé dans le développement d’huile d’olive, de vignobles et d’hôtels de luxe, n’a donc pas abandonné le jeu.

Cependant, cela signifie-t-il qu’il est accro ? Non. Dans le nouvel épisode du podcast *Winning Minds*, animé par son fils aîné Oscar et publié le week-end dernier sur YouTube, l’ancien époux de l’auteure Amanda Sthers, mère de ses fils, précise qu’il n’a pas sombré dans l’addiction au jeu, ni dans aucune autre forme d’addiction.

### La peur de l’addiction

Qu’est-ce qui a permis au comédien du *Prénom* d’éviter de plonger dans les déboires du jeu ou de la drogue, comme tant de « copains » l’ont fait ? La peur, selon lui. Il a déclaré : « Certainement que j’avais peur de ça, parce que j’ai eu des copains, très jeunes, qui étaient tombés dans l’addiction à la drogue, avec toutes les conséquences que ça implique ». Patrick Bruel a résisté à ces tentations : « Toute forme d’addiction ou de dépendance m’a toujours fait peur », a-t-il confié à son fils, qui est diplômé en neurosciences et biologie comportementale.

En ce qui concerne le poker, la crainte d’être entraîné dans une spirale destructive l’a également aidé à se maîtriser. « J’ai toujours freiné des quatre fers et donc, j’ai toujours pu m’arrêter comme ça. Je pouvais ne pas jouer pendant six mois, un an, sans problème », a précisé le chanteur de *Casser la voix*.

### Perte de temps

À 66 ans, Patrick Bruel admet cependant que même s’il n’est pas accro, sa passion pour le poker « bouffe beaucoup, beaucoup de temps ». Ce « caractère chronophage » explique pourquoi il « n’encourage pas les jeunes à jouer ».

Le papa de Léon et Oscar a souligné : « C’est très ludique, très agréable et il n’y a pas vraiment de raison de s’arrêter, on passe un bon moment, on est bien et puis on ne voit pas le temps passer. Mais c’est beaucoup de temps pendant lequel on ne lit pas certains livres, où on ne va pas voir les films, les pièces de théâtre… où on ne rencontre pas d’amis, où on ne prend pas du temps pour soi, où on ne va pas se promener, se balader. » Un message de prévention qui mérite d’être entendu !