P. Diddy visé par une nouvelle plainte pour viol sur une ancienne baby-sitter de 16 ans

Sean Combs, alias P. Diddy, fait l’objet d’une nouvelle plainte pour viol déposée hier à New York. Le rappeur déchu est cette fois accusé par une ancienne baby-sitter, qui a choisi de rester anonyme selon des documents consultés par Rolling Stone.

La plaignante était âgée de 16 ans et étudiante au lycée à l’époque des faits présumés en 2000. Elle occupait alors un poste « à temps partiel » de baby-sitter à Manhattan pour « une femme connue avec qui l’accusé entretenait une relation ». Selon ses dires, les faits se seraient déroulés lorsqu’elle a croisé le fondateur de Bad Boy Records et deux de ses employés, dont un chauffeur, à la sortie du travail.

« Combs a engagé la conversation avec elle, lui demandant où elle allait si tard dans la nuit, et qu’il n’était pas prudent qu’elle se promène seule », peut-on lire dans la plainte. Or, après avoir insisté pour la conduire chez elle, P. Diddy l’aurait droguée pour la « calmer » avec une boisson lorsqu’elle s’est inquiétée de la direction prise par le chauffeur, qui ne prenait pas le chemin de son domicile. La jeune femme aurait ensuite été violée par le rappeur.

Des faits à nouveau niés

« Elle a finalement été ramenée chez elle et laissée dans le hall de son immeuble par le même conducteur », précise la plainte, qui s’ajoute à ce jour à une centaine d’autres accusations de crimes sexuels à l’encontre de P. Diddy depuis fin 2023. Les avocats du musicien ont nié les faits décrits dans cette nouvelle plainte.

« Peu importe le nombre de procès intentés, cela ne changera rien au fait que M. Combs n’a jamais agressé sexuellement ni n’est lié à un trafic sexuel, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, d’un adulte ou d’un mineur », ont-ils affirmé.

Le rappeur est néanmoins incarcéré au Metropolitan Detention Center de Brooklyn dans l’attente de son procès, prévu le 5 mai prochain, pour des accusations de trafic sexuel, racket et transport en vue de la prostitution. Considéré comme un « prédateur sexuel violent » par ses victimes présumées, P. Diddy s’est vu refuser la liberté sous caution à plusieurs reprises par la justice. L’homme d’affaires risque la perpétuité avec une peine minimale de 15 ans.