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P. Diddy demande « une seconde chance » avant sa peine.

En juillet, Sean « Diddy » Combs a été reconnu coupable de deux chefs d’accusation de transport à des fins de prostitution. Dans une lettre envoyée au juge le 2 octobre, il a exprimé des excuses pour la souffrance causée et a affirmé avoir changé après avoir passé 13 mois en prison.


Au mois de juillet, Sean « Diddy » Combs a été reconnu coupable de deux chefs d’accusation de transport à des fins de prostitution à l’issue d’un procès fortement médiatisé. Les procureurs demandent une peine d’au moins 11 ans de prison, tandis que les avocats de la star plaident pour sa libération.

Dans une lettre adressée au juge en charge du procès pénal le 2 octobre, quelques heures avant l’audience de détermination de sa peine prévue le lendemain à 15 heures GMT, le rappeur sollicite la clémence, selon la BBC. Il présente ses excuses « pour toute la souffrance et la douleur que j’ai causées » et affirme avoir changé après avoir passé 13 mois dans un centre pénitentiaire de Brooklyn.

Concernant l’agression de son ex-petite amie, la chanteuse Cassie Ventura, il confie avoir « littéralement perdu la tête ». « Je suis désolé pour cela et je le serai toujours », déclare-t-il. « Ma violence domestique sera toujours un lourd fardeau que je devrai porter à jamais. » Il reconnaît s’être « perdu dans la drogue et l’excès ». « Ma chute trouve son origine dans mon égoïsme. J’ai été humilié et brisé au plus profond de moi-même », ajoute-t-il.

« Nouvelle version de moi »

Dans sa lettre, P. Diddy évoque également le cours qu’il a donné à ses codétenus sur « ce qu’il avait fait pour devenir un homme d’affaires prospère », se présentant comme une personne changée, sobre pour la première fois depuis 25 ans. « L’ancien moi est mort en prison et une nouvelle version de moi est née », assure-t-il. En demandant la clémence, c’est « non seulement pour (s)on bien, mais aussi pour celui de (s)es enfants », rappelant qu’il en a sept, et que sa mère, âgée de 84 ans, a récemment subi une opération du cerveau.

Le cofondateur de Bad Boy Records souhaite qu’on lui donne la possibilité de montrer « ce qu’une personne peut accomplir si on lui donne une seconde chance », plutôt que d’être présenté comme un exemple. Il doit encore prendre la parole avant que le juge ne prononce sa sentence. Quatre de ses avocats s’exprimeront également, et son équipe de défense prévoit de montrer une vidéo de 15 minutes, dont le contenu n’est pas connu. De leur côté, des accusatrices ont également écrit au juge pour faire part de leur crainte quant à une possible tentative de vengeance du rappeur une fois libéré. « J’ai tellement peur que s’il est libéré, sa première réaction soit de se venger rapidement de moi et des autres personnes qui ont pris la parole », a écrit Cassie Ventura, qui estime que son ancien compagnon « restera toujours le même homme cruel, avide de pouvoir et manipulateur ».