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Orlando défend le geste affectueux sur la statue de Dalida.

Orlando, le frère de Dalida, a déclaré qu’il ne voit pas ces gestes de toucher le buste en métal de sa sœur comme des actes irrespectueux, mais plutôt comme des « gestes affectueux ». Les élus écologistes ont déposé un vœu le 20 novembre auprès du Conseil de Paris pour mettre fin à ces actes, affirmant qu’ils participent à la « culture de l’impunité ».


Orlando, le frère de Dalida, ne semble pas du tout gêné par les touristes qui touchent la poitrine de la statue en métal de sa sœur, érigée en 1997 place Dalida à Montmartre, dans le but de se « porter bonheur ». Lors d’un entretien récent avec RTL, il a décrit ce geste comme une « manifestation affectueuse ». Cependant, cette pratique, qui dure depuis longtemps, a été critiquée par des élus écologistes. Le 20 novembre, ils ont déposé un vœu auprès du Conseil de Paris afin d’instaurer des mesures pour mettre fin à ces actions qui ont contribué à éclaircir le bronze de la statue.

Les élus ont déclaré : « Ces gestes relèvent d’une forme de banalisation du contact non consenti avec la représentation du corps féminin et traduisent une persistance symbolique d’appropriation du corps des femmes dans l’espace public ». Ils ont ajouté que « ces mises en scène d’actes mimant une agression sexuelle participent à la culture de l’impunité », ont rapporté les médias, notamment Le Parisien.

Pour Orlando, cette controverse est superflue. « Il faut arrêter le ridicule, même si ça ne tue pas », a-t-il affirmé hier sur RTL au micro de Marc-Olivier Fogiel. Selon lui, « Ça fait un moment déjà que le buste de Dalida, à force de le toucher, on dirait qu’il a un soutien-gorge doré maintenant ». Il considère cela non pas comme un « acte irrespectueux », mais plutôt comme un « geste, peut-être, affectueux, d’admiration ».

Orlando, dont la sœur s’est suicidée à 54 ans il y a près de 40 ans, appelle à prendre du « recul ». « Il paraît que ça porte bonheur. Tant mieux ! », a-t-il estimé, soulignant que cette « légende » contribue à « attirer des touristes ». Il s’interroge : « Pourquoi priver les gens s’ils en sont persuadés ? Tant mieux pour eux. C’est une légende. Il ne faut pas prendre tout au sérieux. Il faut prendre ça avec du recul. Et puis il ne faut pas oublier que ce n’est qu’une statue, ce n’est pas Dalida ».

Concernant les propositions des élus mécontents, qui souhaitent que la Ville de Paris prenne des mesures pour protéger le buste comme l’installation de barrières et de panneaux d’information ou surélever le socle, Orlando espère au moins qu’on lui demandera son avis. Pour ce qui est des barrières et des panneaux, il a déjà exprimé son désaccord : « Ridicule », a-t-il déclaré, rappelant qu’il a « un mot à dire » car il a « offert cette statue » à la ville. « Ça contribue à la légende de Dalida », a-t-il conclu, soulignant que sa sœur était avant tout une « avant-gardiste » et une « pasionaria ».