Nouvelle passe d’armes entre Blake Lively et Justin Baldoni à propos d’une vidéo de tournage

Quand deux versions des faits s’opposent, est-ce une bonne idée de convoquer le public ? C’est en tout cas ce qu’ont cru bon de faire les avocats de Justin Baldoni en réponse aux accusations de Blake Lively d’attouchements et de harcèlement sur le plateau de tournage de Jamais Plus de la part de son partenaire et metteur en scène.

Les avocats ont publié les rushes d’une scène litigieuse, repris par TMZ. Il s’agit d’une séquence de danse lente où leurs personnages Ryle Kincaid et Lily Bloom sont censés tomber amoureux. Sans dialogue, la scène n’est pas pour autant sans son, et l’on entend les deux acteurs échanger sur n’importe quoi pendant qu’ils dansent.

« Est-ce que je me fais raser la barbe aujourd’hui ? » demande Justin Baldoni. On voit rire Blake Lively qui répond : « Je suis probablement en train de te mettre de la lotion autobronzante ». Et lui rétorque : « Ça sent bon ».

C’est cette dernière phrase qui n’est pas interprétée de la même manière par les deux équipes juridiques opposées.

Professionnalisme ou abus ?

La vidéo exposée au public montre intégralement les rushes des trois prises réalisées le 23 mai 2023, selon les avocats du réalisateur. Elle s’accompagne d’un texte explicatif qui souligne que « les deux personnages tombent amoureux et ont envie d’être proches. Les deux acteurs se comportent bien dans les limites de la scène avec du respect et du professionnalisme ».

Une photo du script est ensuite montrée, qui signale que les deux personnages « dansent dans un bar […] et sont dans leur monde ».

Oui mais voilà, pour l’équipe juridique de Blake Lively, on n’est bien loin du professionnalisme. Au contraire, ces images confirment « à la lettre » ce que l’actrice reproche à Justin Baldoni « au paragraphe 48 de sa plainte » déposée fin décembre 2024 : des attouchements.

Les avocats affirment qu’on la voit s’éloigner de Justin Baldoni alors qu’il lui caresse le cou sans son consentement et alors que ce geste n’est ni indiqué dans le scénario, ni sous la houlette du contrôleur d’intimité.

« La vidéo montre M. Baldoni se penchant à plusieurs reprises vers Mme Lively, essayant de l’embrasser, lui embrassant le front, frottant son visage et sa bouche contre son cou, effleurant ses lèvres avec son pouce, la caressant, lui disant à quel point elle sent bon », détaillent les avocats de l’actrice, rapporte Variety.

Pour eux, la vidéo est « accablante » et met en évidence le caractère particulier du harcèlement sexuel. « Toute femme qui a été touchée de manière inappropriée sur son lieu de travail reconnaîtra le malaise de Mme Lively. Aucune femme ne devrait avoir à prendre des mesures défensives pour éviter d’être touchée par son employeur sans son consentement », ont-ils déclaré.

Et ils enfoncent le clou en précisant la situation : « M. Baldoni n’était pas seulement la co-star de Mme Lively, mais aussi le réalisateur, le directeur du studio et le patron de Mme Lively ».

Alors que Blake Lively accusait déjà Justin Baldoni d’avoir orchestré une campagne de « harcèlement et de représailles » pour nuire à sa réputation, ses avocats rangent la diffusion de cette scène de tournage dans la même catégorie. Ils qualifient la vidéo de « coup monté » et de « tentative contraire à l’éthique de manipuler le public ».

Pas fini

Et ce n’est pas terminé : les avocats de Justin Baldoni ont promis rien de moins que de lancer un site Web qui contiendra des messages et des « vidéos pertinentes qui réfutent les affirmations » de Blake Lively.

Rappelons que Justin Baldoni a déposé plainte au civil à New York le 17 janvier contre Blake Lively, son mari Ryan Reynolds et le New York Times après la publication d’un article sur la campagne de diffamation présumée. Il les accuse d’extorsion, de diffamation et de violation de sa vie privée et réclame des dommages et intérêts d’un montant de 400 millions de dollars. Au New York Times, il demande 250 millions de dollars.