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Noémie Lenoir se confie sur son alcoolisme et sa nouvelle voie.

Noémie Lenoir a récemment révélé avoir souffert d’alcoolisme pendant de nombreuses années et a engagé une « reconstruction » à la trentaine après avoir pris conscience de son problème. Elle a également confié avoir survécu à une tentative de suicide en 2010, expliquant que cela avait commencé par un burnout et s’était terminé par une dépression.


Noémie Lenoir a su se réinventer loin des projecteurs. L’ancienne mannequin, qui a également tenu plusieurs « petits rôles » au cinéma, a récemment révélé avoir lutté contre l’alcoolisme pendant de nombreuses années. Dans une vidéo pour Konbini, elle s’est ouverte en juin sur cette addiction qui l’a touchée dès son jeune âge, alors que son père souffrait de la même maladie. Elle a ensuite entrepris une « reconstruction » dans sa trentaine après avoir pris conscience de son problème.

Quelques mois plus tard, l’ancienne modèle de Victoria’s Secret est revenue au micro de l’émission Kaavan pour parler de son parcours avec l’alcoolisme, indiquant avoir puisé dans son combat pour se lancer dans une nouvelle aventure. Aujourd’hui sobre, Noémie Lenoir est devenue « patiente-experte », un rôle où une « personne malade intervient aux côtés des professionnels de santé en apportant son expérience » dans la maladie, selon le Haut Conseil de la santé publique.

L’accompagnement prime avant tout pour elle. « J’avais envie d’aider les gens en étant patiente-experte, c’est-à-dire de parler de ce que j’ai, de ce que j’ai vécu, pour pouvoir accompagner les gens et pour pouvoir faire des conférences et en parler dans le monde entier », a-t-elle déclaré. « C’est ça maintenant qui me motive. Et la preuve, ça a fait bouger déjà. Avec mon petit podcast, on a commencé à en parler. » Maman de Keylan, né de son amour avec l’ancien footballeur Claude Makélélé, et de Tosca, elle a adopté une approche inspirée de celle qu’elle a expérimentée avec les personnes qu’elle soutient.

« Je fais des parcours de soins avec les clients. Je vais les orienter comme je l’avais fait à Ashford en Angleterre – c’est ainsi que j’ai réussi à arrêter – vers différents praticiens. Ça peut inclure de l’hypnose, du neurofeedback, de l’équithérapie avec des chevaux, de l’art-thérapie, ou un addictologue », a-t-elle précisé. « C’est une équipe pluridisciplinaire qui accompagne les personnes, car je pense qu’il est essentiel d’être soutenu dans tous les aspects de la maladie. »

Noémie Lenoir a également partagé son expérience de la dépression et de sa tentative de suicide en 2010. « Ça a commencé par un burnout et ça a abouti à une dépression à cause des médicaments, de l’alcool et de personnes malveillantes autour de moi », a-t-elle raconté, soulignant l’importance d’un suivi professionnel face à cette maladie. Aujourd’hui, elle affirme être « fière (d’elle) pour la première fois », malgré sa « très belle carrière » dans le mannequinat et la conviction qu’elle demeurera « alcoolique toute sa vie ».