Nathalie Marquay a reçu plusieurs mauvais diagnostics avant de déceler une leucémie
En 1997, Nathalie Marquay vivait en Martinique avec son petit ami de l’époque quand sa santé a commencé à défaillir. Mais les professionnels de santé ont fait fausse piste.
« J’ai vu huit médecins avant que l’on me déclare ma maladie puisque l’on me disait que j’avais la dengue », a-t-elle ainsi raconté à France Info le 4 février.
Particulièrement affaiblie, avec « à peine 5 de tension, 41 de fièvre », l’ex-reine de beauté, qui avait 30 ans à l’époque, a décidé tout de même de consulter un énième docteur en voyant que la dengue ne passait pas. Bien lui en a pris. Ce médecin lui a prescrit une prise de sang et le résultat était sans appel : elle a dû aller en urgence à l’hôpital « parce que je n’avais pratiquement plus de sang ».
Nathalie Marquay est passée à deux doigts de la catastrophe, « une heure ou deux de plus chez moi, j’étais morte ».
« Pas un mois à vivre »
Mais une fois rapatriée en en France, le pronostic n’était pas encourageant pour autant. On ne lui donnait « pas un mois à vivre ». En plus, la jeune femme s’entêtait et refusait la greffe de moelle qui « l’aurait rendue 100 % stérile ».
Autour d’elle, c’était l’incompréhension, que ce soit du côté du corps médical ou de sa famille. On la disait « folle » ou courant « droit au suicide ». Mais l’animatrice a tenu bon. Pour elle, la mort aurait été de ne pas avoir d’enfants.
« Je veux avoir des enfants, c’est mon but », a-t-elle martelé, jusqu’à ce qu’un docteur accepte de l’accompagner selon ses conditions. « Et maintenant je suis là, en pleine forme et avec une super étoile au-dessus de ma tête », se réjouit la maman de Tom et Lou, nés en 2002 et 2003 de son mariage avec le regretté Jean-Pierre Pernaut, décédé d’un cancer des poumons en 2022.