Myriam Boyer explique les raisons de son conflit avec Niels Arestrup
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Myriam Boyer confirme les propos tenus par son fils, l’acteur Clovis Cornillac, sur Niels Arestrup. L’actrice de 76 ans affirme en effet que le comédien, décédé le 1er décembre, était bel et bien violent avec ses partenaires de jeu.
C’est en 1996 qu’elle a partagé la scène avec Niels Arestrup, dans une représentation de la pièce Qui a peur de Virginia Woolf, « une pièce très dure où il y a des rapports très durs », a-t-elle rappelé sur le plateau de Jordan De Luxe.
« Terrifiant »
« Il m’a fait renvoyer à la 54e représentation », confie-t-elle, expliquant qu’il a employé sur elle la même méthode que sur d’autres, c’est-à-dire en l’accusant « d’avoir fait » des actes que lui-même commettait.
« Il m’a maltraitée et m’a accusée de trois fautes graves : il a dit que j’avais essayé de l’étrangler, que je lui avais donné une gifle et qu’on est venu le menacer dans sa loge », a détaillé Myriam Boyer dans l’émission de C8. « Ça, c’est parce qu’il n’en pouvait plus, parce que je ne craquais pas. Il a fait ça avec Isabelle Adjani, elle a craqué […] tout le monde savait, il a foutu en l’air le tympan de Miou-Miou. »
« Lui n’a rien eu »
Mais voilà, elle, ayant « grandi dans la violence » de son père, elle n’a pas eu peur et s’est défendue, ce qui a selon elle entraîné « ce cauchemar ». L’actrice rappelle qu’elle a gagné le procès aux prud’hommes, en l’absence de certificat médical pouvant prouver qu’elle lui avait « retourné les pouces » alors que, selon elle, elle les lui avait simplement « enlevés » pour se dégager de son étreinte.
« Le théâtre m’a renvoyée du jour au lendemain, lui n’a rien eu », lâche-t-elle, toujours meurtrie par ce souvenir. Catherine Arditi avait remplacé Myriam Boyer, licenciée le matin au motif d’un « comportement inacceptable ».