People

Melania Trump semble vouloir prendre quelques distances avec les idées de son mari

Si Donald Trump est souvent présenté comme imprévisible par la presse, ses alliés et même ses ennemis, qu’en est-il de son épouse Melania ? Celle qui retrouvera sa fonction de First Lady lors de l’investiture de son mari le 20 janvier pour un second terme à la présidence américaine assure qu’elle garde son entière « indépendance ».

Reste à savoir à qui l’ancienne top-modèle slovène s’adresse, lorsque, sur Fox News, elle déclare n’avoir « pas eu beaucoup de soutien » lors de sa première expérience à la Maison-Blanche et que « certaines personnes » l’ont « vue juste comme la femme du président ».

Elle ne dit pas si c’est la raison pour laquelle elle a été si discrète lors de la campagne de Donald Trump, ne se montrant qu’à la fin de la course. En revanche, elle confirme sa différence de son époux.

L’incomprise

« Je reste droite dans mes bottes, indépendante. J’ai mes propres avis, mes propres oui et non. Je ne suis pas toujours d’accord avec ce que mon mari dit. Et c’est bien », a-t-elle ajouté lors de cet entretien accordé à Fox & Friends.

Une distance qu’elle avait déjà montrée dans son livre, tout simplement intitulé Melania, lorsqu’elle avait pris position en faveur de l’interruption volontaire de grossesse, affirmant que le corps des femmes leur appartient. Donald Trump, lui, avait profité de son premier mandat pour le rendre quasiment impossible dans plusieurs états.

Liberté de résidence

Elle estime par ailleurs « ne pas avoir été comprise » par le public la première fois. De fait, pour éviter tout questionnement sur ses allées et venues, l’ancien mannequin a pris les devants. Si ses « valises sont déjà prêtes pour Washington D.C. », Melania Trump sera « à la Maison-Blanche » quand il le faudra. Cependant, quand elle aura « besoin d’être à New York », où son fils Barron étudie, ou « à Palm Beach », où se trouve la résidence familiale de Mar-a-Lago, c’est là qu’on l’y trouvera. « Ma priorité est d’être une mère, une première dame, une épouse », a-t-elle ajouté, dans cet ordre.

Il faudra donc s’attendre à une First Lady indépendante, qui fera et dira ce qu’elle voudra quand elle le souhaite. C’est-à-dire la même qui, en 2018, alors qu’elle visitait un centre de détention pour migrants mineurs, était arrivée vêtue d’une parka militaire kaki, de la marque Zara, sur laquelle était écrit « I really don’t care, do you ? », soit, en français, « Je m’en fous vraiment, et vous ? » Melania Trump était officiellement venue pour savoir comment réunir ces enfants séparés de leurs parents, résultat de la politique de tolérance zéro sur l’immigration votée par son mari Donald Trump.