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Lizzo dénonce la disparition des femmes plus-size des médias

Lizzo, dans un billet publié sur son compte Substack, dénonce la disparition progressive des femmes plus-size du paysage médiatique et le retour en force des injonctions à la maigreur. La chanteuse a entamé sa propre transformation physique à l’automne 2023, dans un contexte de dépression sévère, et souligne que le mouvement body positive ne semble plus représenter la communauté des tailles XXL et plus.


Lizzo tire la sonnette d’alarme. Dans un article publié sur son compte Substack, la chanteuse de 37 ans dénonce la disparition progressive des femmes de grande taille du paysage médiatique et le retour des injonctions à la maigreur. Elle attribue cette régression au boom des médicaments de type GLP-1, initialement conçus pour les personnes diabétiques et détournés pour la perte de poids, tel que l’Ozempic.

« Les grandes tailles disparaissent comme par magie des sites Internet. Les mannequins plus-size ne sont plus retenues pour les shootings. Et toutes nos filles rondes ne sont plus si rondes », écrit l’artiste, qui, bien qu’ayant dû perdre du poids pour des raisons de santé, se revendique toujours « fièrement grosse ».

Lizzo appelle à « défaire les effets du boom de l’Ozempic » et à reconstruire un mouvement body positive qui s’est éloigné de ses origines.

Un cri d’alerte lancé après une période difficile

Lizzo a entamé sa propre transformation physique à l’automne 2023, dans un contexte de dépression sévère. « J’étais profondément suicidaire. Après avoir été au cœur d’un scandale brutal, j’avais l’impression que le monde entier m’avait tourné le dos », confie-t-elle dans son billet de blog, en référence aux accusations de harcèlement dont elle a été victime.

La chanteuse, qui a brièvement essayé l’Ozempic avant de se tourner vers le Pilates et la musculation, regrette que le mouvement body positive ait été récupéré par des corps plus conformes aux normes. « Ce n’est plus pour la communauté des tailles XXL et plus. Si je tape le hashtag, je vois des femmes blanches hétéro de taille 38 dominer la catégorie », déplore-t-elle enfin.

Cette dénonciation est d’autant plus salutaire alors que l’utilisation à des fins de perte de poids de ces médicaments, au départ destinés au traitement du diabète, se normalise de jour en jour.