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Le tournage du dernier clip de Jul dérape : plusieurs personnes ont fini en garde à vue

L’Ovni marseillais Jul, artiste le plus écouté de France grâce à son rap « fait maison »

Mais l’engouement a provoqué un bain de foule qui n’a pas plu aux autorités locales, entraînant l’ouverture d’une enquête et plusieurs gardes à vue. En effet, le rappeur n’avait pas demandé d’autorisation au préalable et de nombreuses personnes étaient présentes au rendez-vous. Ce qui a causé plusieurs problèmes. “Je l’ai appris quand c’était fini, le commissariat m’a avisé et j’ai vu des vidéos faites sur place, il y avait pas mal de monde”, a expliqué le maire de la commune Alde Harmand au Parisien.

Plusieurs personnes en garde à vue

Des centaines de vidéos circulent en effet sur les réseaux sociaux, montrant une importante foule présente pour participer au tournage du clip de Jul. Mais, selon le maire, certaines personnes ont eu un comportement imprudent. Il a également ciblé le rappeur pour avoir profité de l’espace public sans autorisation : “Sur une place du quartier, ils ont bouché des rues adjacentes, sans aucune autorisation”, avant de parler “des rodéos urbains qui ont rassemblé plusieurs centaines de personnes dans des rues coupées à la circulation.”

Ce samedi, suite à ces dérapages, plusieurs personnes ont été placées en garde à vue comme le révèle RMC. Elles ont pu être identifiées grâce aux caméras de surveillance et aux vidéos relayées sur les réseaux sociaux. Entre-temps, ces personnes ont toutes été relâchées et l’une d’entre elles a été “mise hors de cause”, selon RMC. Trois véhicules ont néanmoins été saisis.

Le rappeur KVRA a été entendu par les gendarmes de Toul. Il leur a expliqué avoir été débordé par les évènements. Jul doit lui encore être entendu dans cette affaire et le sera “dans les prochains jours”, affirme encore RMC.

Le maire n’est pas rancunier

Mais, même s’il condamne les évènements du 12 février, le maire de Toul affirme ne pas être opposé à l’idée d’une future collaboration entre Jul et la ville lorraine. Mais à ses conditions : “Dans sa chanson, il dit : ’C’est pas la mairie, eh bien ce n’est pas comme ça que ça se passe, c’est bien nous qui décidons”, assure-t-il, “s’il veut de nouveau filmer son quartier, il n’y aura pas de problème, mais avec les autorisations nécessaires.” Voilà qui est dit.