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« Le symbole de ma vie » : le père de Kad Merad a plaisanté lors de leur dernier appel avant sa mort.

Kad Merad se souvient de son dernier échange avec son père, Rémy Merad, décédé en 2021. Il a déclaré que cet appel « en FaceTime » avec son père, survenu « la veille de sa mort », le définit plutôt bien.


Kad Merad se remémore son dernier échange avec son père, Rémy Merad, décédé en 2021. Le comédien de 61 ans considère que cet appel « en FaceTime » avec son père, survenu « la veille de sa mort », le définit bien, comme il l’a récemment expliqué à Guillaume Pley dans l’émission Legend.

« Comment veux-tu que je prenne les choses au sérieux quand la dernière fois que j’ai eu mon père au téléphone, le jour de son anniversaire et la veille de sa mort, en FaceTime, j’étais en « Patoche » du Flambeau », a-t-il déclaré, faisant référence à son rôle dans la série télévisée humoristique de Canal +, Le Flambeau : Les Aventuriers de Chupacabra, qui parodie les jeux télévisés d’aventure de type Koh Lanta. L’acteur y interprétait Patrice « Patoche », un gérant de bistrot à Nîmes affectionnant particulièrement le pastis.

« J’étais déguisé en Patoche », s’est remémoré Kad Merad, qui portait une perruque mi-longue blonde pour ce rôle. « Donc la dernière image que mon père a eue de moi, c’est en « Patoche » ! » Le comédien, qui ignorait à l’époque que Rémy Merad « partirait dans la nuit », garde un souvenir cher de ce dernier échange où père et fils ont eu « le temps de se dire : « Je t’aime » ». « Je me suis dit : « C’est exactement le symbole de ma vie ». C’est fou de finir comme ça », a-t-il noté.

Cette fin s’est accompagnée de rires et de sourires : « Il s’est marré ! Mon père a ri juste avant de mourir en me voyant », a souligné l’acteur de Bienvenue chez les Ch’tis, ajoutant que cette réflexion « le poursuit un peu ». « C’est pour ça que je dis que je ne peux pas prendre les choses trop au sérieux et quand on se dit qu’on ira tous au même endroit, il faut juste se détendre », a-t-il ensuite recommandé, tout en reconnaissant que cet état d’esprit est « difficile » et qu’il lui arrive aussi parfois de se « prendre la tête ».