Le procès du prince Harry contre « The Sun » débute à Londres sans lui
Le procès du prince Harry contre le groupe News Group Newspapers (NGN) – propriété de Rupert Murdoch et éditeur du tabloïd The Sun – s’ouvre aujourd’hui à Londres. Mais l’époux de Meghan Markle ne sera pas présent pour cette première journée qui marque la suite de son combat contre certaines pratiques de la presse people britannique. Dans cette affaire, le second fils du roi Charles III accuse le Sun d’avoir eu recours à des moyens illégaux pour obtenir des informations à son sujet entre la fin des années 1990 et 2011.
Malgré son absence, le prince, qui vit en Californie avec sa famille depuis leur départ de la monarchie britannique en 2020, pourrait avoir prévu de s’exprimer devant le tribunal à distance. Il sera toutefois bien présent en février, selon People, pour ce procès qui devrait durer sept semaines. Une information qui écarte les rumeurs selon lesquelles l’absence du père d’Archie, cinq ans, et Lilibet, trois ans, serait due au manque de « protection policière » normalement octroyé aux membres de la famille royale, mais qu’il s’est vu retirer en 2020 après l’abandon de ses fonctions royales. Une décision que le prince continue de contester après le rejet de première demande d’appel par la Haute Cour en avril dernier. Une nouvelle audience est prévue au printemps, d’après People.
Plusieurs célébrités concernées
L’affaire du prince Harry contre le Sun concernait au départ une trentaine d’autres célébrités, comme les acteurs Hugh Grant et Sienna Miller, mais le tribunal a été informé en novembre dernier que 39 d’entre elles avaient signé un accord hors des tribunaux après une audience en juillet. Or, à en croire les explications de la star de Love Actually sur les réseaux sociaux à l’époque, ces accords avaient surtout été motivés par le risque d’engendrer des frais de justice trop importants.
Le prince Harry et un ancien chef adjoint du parti travailliste, Tom Watson, sont désormais les deux seuls plaignant à poursuivre l’affaire contre le tabloïd. Le prince a affirmé l’an dernier, lors d’un sommet organisé par le New York Times, qu’il avait notamment choisi de continuer le combat car les autres plaignants avaient été contraints « de négocier » un accord, comme l’a relevé Sky News. Le prince a aussi dû trouver du courage dans sa première victoire en 2023 contre un autre grand groupe de presse britannique, Mirror Group Newspapers (MGN), qui a dû lui verser des dommages et intérêt après avoir été reconnu coupable d’avoir effectué des écoutes illégales.