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L’administration Trump répond aux larmes de Selena Gomez sur les raids d’expulsions de migrants clandestins

Les larmes de Selena Gomez face au sort des migrants expulsés aux Etats-Unis sur ordre de Donald Trump font réagir jusqu’à la Maison-Blanche.

La star d’« Emilia Perez », née au Texas et d’origine mexicaine du côté de son père, s’est insurgée ce week-end face aux images d’arrestations d’hommes et de femmes en situation irrégulière par l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), après les décrets signés par le président des Etats-Unis dès son retour au pouvoir la semaine dernière. Dans une vidéo pleine d’émotion dans ses Stories Instagram, la chanteuse s’est excusée et a déploré, entre plusieurs sanglots, une « attaque » envers son « peuple » et son incapacité à agir.

Cette Story – supprimée quelque temps après la publication – a suscité un retour de bâton de la part de plusieurs partisans de Donald Trump, dont le « tsar des frontières », Tom Homan, en charge des opérations d’expulsions. Dans une première interview à la chaîne pro-Trump, Fox News, Tom Homan a répondu à l’ensemble des célébrités s’opposant à ces mesures anti-migratoires : « S’ils ne les aiment pas, ils n’ont qu’à aller au Congrès et changer la loi. Nous n’allons pas nous excuser de mener cette opération ».

Échanges de critiques

Dans une autre interview à Fox News, davantage centrée sur les commentaires de la chanteuse de Love Song, le partisan républicain, qui était directeur de l’ICE lors de la première présidence de Donald Trump, a assuré que cette mesure d’expulsion était bénéfique pour les « mineurs victimes de trafic sexuel » par des passeurs aux frontières.

« Nous avons un demi-million d’enfants qui ont été victimes de trafic sexuel dans ce pays, séparés de leurs familles, mis entre les mains de cartels criminels pour être introduits clandestinement dans le pays », a-t-il déclaré. « Cette administration n’arrive pas à savoir où se trouvent plus de 300.000 d’entre eux. Où sont les larmes pour eux ? »

Un autre partisan du président américain, Sam Parker, ancien candidat républicain au Sénat en 2018, a proposé sur X, la plateforme d’Elon Musk, que Selena Gomez soit elle aussi « expulsée ». Une déclaration à laquelle la star a répondu avec ironie dans ses Stories Instagram : « Oh, M. Parker, M. Parker. Merci pour le rire et la menace ».

Quelques heures plus tôt, la fiancée de Benny Blanco a justifié la suppression de sa vidéo où elle pleurait avec un message laissant entendre qu’elle s’était attiré de nombreuses critiques. « Apparemment, ce n’est pas correct de montrer de l’empathie pour les gens », a-t-elle écrit, avant de supprimer ce message à son tour. Une réponse qui n’est pas sans rappeler l’intervention de l’évêque Mariann Edgar Budde qui avait demandé à Donald Trump de la compassion pour les plus démunis, ce qui avait mis en furie de président des Etats-Unis qui avait qualifié la femme de foi de « méchante ».