La mère de P. Diddy furieuse contre Netflix pour des récits mensongers
Le documentaire « Sean Combs : L’heure des comptes », sorti le 2 décembre 2025 sur Netflix, traite des choix professionnels et des relations intimes de P. Diddy et donne la parole à Kirk Burrows, cofondateur de Bad Boys Records. Janice Combs, la mère de Sean Combs, a déclaré que les allégations de Kirk Burrows selon lesquelles son fils l’aurait giflée sont « inexactes et manifestement fausses ».
Avec *Sean Combs : L’heure des comptes*, 50 Cent met en lumière P. Diddy. Ce documentaire, récemment disponible sur Netflix, retrace l’histoire présumée d’un homme dont la célébrité aurait entraîné des dérapages, tant sur le plan professionnel que personnel.
Cette série en quatre épisodes donne notamment la parole à Kirk Burrows, qui a grandi avec l’artiste et l’accuse de l’avoir privé de ses parts dans Bad Boy Records, qu’il avait cofondées. Sans surprise, le rappeur n’a pas apprécié l’image de gangster qu’il prête à la série et l’a exprimé depuis sa cellule, où il purge une peine de cinquante mois de prison pour transport en vue de prostitution.
Sa mère, qui a toujours joué un rôle clé dans la vie de l’artiste, a également pris la parole pour critiquer le programme. Il convient de noter que Kirk Burrows laisse entendre que le rappeur aurait porté des coups à sa propre mère, qui, selon lui, aurait été très sévère envers son fils durant son enfance. « J’écris cette déclaration pour corriger certains des mensonges présentés dans le documentaire Netflix, *Sean Combs : l’heure des comptes*, sorti le 2 décembre 2025 », a déclaré Janice Combs, 85 ans, à *Deadline*. « Ces inexactitudes concernant l’éducation et la vie familiale de mon fils Sean sont intentionnelles afin de tromper les téléspectateurs et de nuire davantage à notre réputation. »
### L’appel du buzz
Selon elle, la plateforme a souhaité créer le buzz « avec des propos obscènes ». « Dans le documentaire, je suis dépeinte comme une mère abusive. Cela est faux. Comme je l’ai déjà dit, j’étais une mère célibataire qui élevait son fils seule. J’avais trois, voire quatre emplois afin d’offrir à mon enfant une éducation confortable et de qualité. J’ai élevé Sean avec amour et en travaillant dur, sans jamais le maltraiter », a-t-elle affirmé dans sa lettre.
« Les allégations de M. Kirk Burrows selon lesquelles mon fils m’aurait giflée alors que nous discutions après les événements tragiques du City College le 28 décembre 1991 sont inexactes et manifestement fausses », a-t-elle noté, en référence à l’événement tragique organisé par son fils, qui, en raison d’une foule mal anticipée, a causé la mort de neuf personnes. « Ce fut une journée très triste pour nous tous. Le fait qu’il utilise cette tragédie et intègre de faux récits pour poursuivre sa tentative, déjà échouée et toujours en cours, d’obtenir ce qui ne lui a jamais appartenu, Bad Boy Records, est inacceptable, scandaleux et plus qu’offensant. »
Son fils serait donc la cible des attaques vengeresses de Kirk Burrows et de 50 Cent, avec qui P. Diddy nourrit une rivalité de longue date. « Je demande que ces déformations, mensonges et déclarations trompeuses soient publiquement retirés », a exigé Janice Combs. Face aux accusations de P. Diddy, qui se dit victime d’un piège, Netflix a rappelé que « Curtis Jackson (50 Cent) est producteur exécutif, mais n’a aucun contrôle créatif. Personne n’a été payé pour participer. »

