La fille de Jamel Debbouze et Mélissa Theuriau dans « Le temps des femmes »
Lila Debbouze a dévoilé son visage dans le documentaire de France 2, Le temps des femmes, diffusé dans la soirée du 16 décembre. Dans ce programme, elle a évoqué des expériences de récréation et a exprimé son indignation face à l’expression « Tu ne peux pas comprendre, t’es une fille ! » et à la domination des garçons sur les terrains de jeu.
Lila Debbouze a révélé son visage dans le documentaire de France 2, *Le temps des femmes*, diffusé le 16 décembre au soir. Accompagnée de deux autres adolescentes, Nour et Dune, la jeune fille de 14 ans a pris la parole face à la caméra pour ce programme produit par sa mère et réalisé par Karine Dusfour.
*Le temps des femmes* donne la parole à plusieurs intervenantes d’âges variés qui s’interrogent sur l’évolution de la place des femmes dans la société au cours des « soixante dernières années ». Lorsqu’elles sont questionnées sur leurs « modèles », l’une des fillettes a évoqué Aya Nakamura. Pour Lila Debbouze, sa référence est la chanteuse Angèle, dont elle apprécie particulièrement le tube *Balance ton quoi*. « Je l’aime bien parce qu’elle représente toutes les femmes et c’est pour dire aux hommes : « En gros, stop, vous abusez en fait », » a-t-elle déclaré avec l’une de ses camarades. « On est fortes et on est comme vous. Il n’y a pas à faire des stéréotypes comme : « Les hommes sont plus forts et les femmes sont moins fortes ». »
### Des différences dès la récré
Lila Debbouze, dont les traits du visage rappellent ceux de ses parents, la journaliste Mélissa Theuriau et le comédien Jamel Debbouze, s’est ensuite insurgée contre une expression qu’elle a souvent entendue à la récréation : « « Tu ne peux pas comprendre, t’es une fille ! » Moi, j’étais déçue avec mes copines, on était là : « Mais c’est quoi cette expression nulle ? » »
À propos de la récréation, les adolescentes ont également noté le peu de place dont bénéficiaient parfois les filles près des terrains de jeu majoritairement occupés par des garçons. « En primaire, les garçons avaient tout un terrain pour eux. Quelques filles jouaient aussi, moi je n’aime pas trop le foot. Quand j’entrais dans le terrain sans faire exprès, ils me criaient dessus. Je jouais à la corde à sauter avec mes copines, sur le côté, » a raconté Lila Debbouze, dont le grand frère, Léon, pratique ce sport. « Parfois, j’allais aux toilettes avec mes copines. Parce que c’était le seul endroit où on pouvait parler. Et ils nous mettaient dehors, » ajoute la fille de Mélissa Theuriau et Jamel Debbouze.

