J.K. Rowling répond à une lettre ouverte de stars défendant les droits des personnes transsexuelles

J.K. Rowling ne lâche pas l’affaire. L’auteure s’est exprimée ce week-end dans un long message sur X après la publication d’une lettre ouverte soutenant les personnes transsexuelles après un arrêt de la Cour suprême britannique, qui a déclaré le mois dernier que la loi sur l’égalité devait considérer que les termes « femme » et « sexe » se référaient strictement au sexe biologique. Une décision va dans le sens de l’écrivaine britannique, dont les tweets et propos sur le sujet créé la polémique depuis 2020.
Or, en plus de sa position controversée sur le sujet, J.K. Rowling semble avoir ressenti le besoin de répondre personnellement à cette lettre ouverte du fait que certains de ses signataires sont des collègues contribuant – ou ayant autrefois contribué – aux adaptations de sa franchise. On compte notamment Emma Watson, interprète d’Hermione Granger dans les premiers films Harry Potter, Eddie Redmayne, qui a porté à l’écran le personnage de Norbert Dragoneau dans les trois volets des Animaux Fantastiques, et l’interprète de Severus Rogue dans la future série Harry Potter de HBO, Paapa Essiedu.
« Un insigne de vertu élitiste »
« À la lumière des récentes lettres ouvertes émanant du monde universitaire et artistique et critiquant l’arrêt de la Cour suprême du Royaume-Uni sur les droits fondés sur le sexe, il n’est peut-être pas inutile de rappeler que personne de sensé ne croit, ou n’a jamais cru, que les humains peuvent changer de sexe, ou que le sexe binaire n’est pas un fait matériel », a-t-elle commencé. « Ces lettres ne font que nous rappeler ce que nous ne savons que trop bien : que prétendre croire ces choses est devenu un insigne de vertu élitiste ».
Résolue à ne pas perdre la face devant le nombre de partenaires lui tournant le dos, J.K. Rowling a mis en avant des théories selon lesquelles certaines stars agissaient par « craintes » des représailles plutôt que par conviction. « Certains affirment que les signataires de ce type de lettres sont motivés par la peur : peur pour leur carrière, bien sûr, mais aussi peur de leurs « coreligionnaires », qui comprennent des hommes narcissiques en colère qui menacent les non-croyants et exercent parfois la violence à leur encontre », a-t-elle relevé. « Des collègues qui les poignardent dans le dos, toujours prêts à dénoncer les « mauvaises pensées » ; les trolls, harceleurs et menaces de viol en ligne et, bien sûr, les fanatiques influents à la tête des professions libérales (bien que nous puissions nous demander s’ils sont réellement libéraux, étant donné l’autoritarisme draconien qui semble avoir pris le dessus sur bon nombre d’entre eux) ».