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Isolement, cellule repeinte : Les conditions de détention de Pierre Palmade à Bordeaux

Condamné à cinq ans de prison dont deux ferme le 20 novembre dernier après avoir provoqué un grave accident sous produits stupéfiants, Pierre Palmade a été incarcéré lundi à la prison de Bordeaux-Gradignan. Mais l’humoriste de 56 ans a été accueilli dans des conditions particulières, comme le rapporte France Bleu Gironde. Il sera soumis à un traitement réservé aux détenus « sensibles », de par leur notoriété ou leur métier.

Ainsi, l’artiste aurait été reçu directement par le directeur de l’établissement pour son entrée et n’aurait pas réalisé le « parcours arrivant » traditionnel. Pierre Palmade a ensuite été placé à l’isolement, dans une cellule individuelle récemment repeinte. Il ne croisera pas les autres prisonniers lors des promenades, qui seront effectuées à des horaires déterminés, selon Sud-Ouest.

Une prison surpeuplée

Reste que le comédien va devoir passer les prochains mois dans une prison surpeuplée réputée pour ses mauvaises conditions, avec 1.097 détenus pour 633 places. Selon Le Figaro, les murs de la prison de Bordeaux-Gradignan sont sales et insalubres. La salle de promenade ne serait pas aux normes et le quartier d’isolement serait l’un des plus vétustes de France.

« Je ne comprends pas qu’il soit incarcéré à Gradignan. Normalement, ces personnes vont à la Santé, ou dans des structures où on peut gérer ces profils », confie une source proche du dossier au quotidien national. « Il ne pourra pas faire d’activités dans la prison : il va être l’attraction de l’établissement », estime de son côté un surveillant pénitentiaire.

Vers un aménagement de peine ?

Pierre Palmade devra poursuivre les soins entamés ces derniers mois pour traiter ses addictions. La procureure de la République de Bordeaux a indiqué dans un communiqué relayé par Sud-Ouest que l’humoriste pourra demander un aménagement de peine dans les semaines à venir. Le parquet s’est en revanche refusé à commenter les conditions de détention de l’artiste, afin de respecter « l’intimité du prévenu ».