Gwyneth Paltrow détaille ses symptômes de la ménopause

La ménopause est une période souvent désagréable pour les femmes, et Gwyneth Paltrow, qui a 52 ans, ne fait pas mystère des symptômes qu’elle découvre au fil de l’eau. Le dernier en date n’est pas un symptôme en soi, mais un dommage collatéral : celui que provoque l’absorption d’alcool à doses déraisonnables.
Alors qu’elle a peu l’habitude de boire de l’alcool, l’actrice de Shakespeare in Love a cru trouver dans la boisson un réconfort provisoire face au stress et à l’anxiété causés par les terribles feux qui ont ravagé Los Angeles, en janvier.
« En janvier, lors des incendies à Los Angeles, j’ai consommé de l’alcool pour me soigner. Normalement, je ne bois pas beaucoup, mais pendant ces deux semaines, je pense que j’ai bu tous les soirs », a déclaré l’actrice oscarisée dans l’épisode du 4 mars de son podcast Goop.
Alcool et ménopause ne font pas bon ménage
Or c’est exactement le contraire qui est arrivé. La femme d’affaires fondatrice de la marque de bien-être, qui avait mis en vente une bougie au parfum de son « vagin », a raconté qu’elle est « en plein » dans la ménopause. Et elle a pu constater que l’alcool n’avait fait que majorer des symptômes de la ménopause qu’elle ressentait déjà.
« Mes symptômes étaient complètement hors de contrôle. C’est la première fois que j’ai vraiment remarqué un lien de cause à effet de cette manière », a-t-elle expliqué à son invitée, la Dr Mary Claire Haver, gynécologue obstétricienne certifiée, auteure du best-seller The New Menopause et qui a rédigé la préface du livre de Naomi Watts sur la ménopause précoce qu’elle a subie.
La gynécologue a confirmé ce que disait l’actrice de L’Amour extra-large. « Beaucoup de mes patientes disent la même chose », a-t-elle noté. « Elles ont réalisé spontanément qu’elles avaient réduit leur consommation d’alcool ou qu’elles l’avaient complètement arrêtée parce que cela n’en valait tout simplement pas la peine. L’alcool reste dans notre système (féminin) beaucoup plus longtemps. »
Le Dr Haver a expliqué aussi que le sommeil de ses patientes est souvent perturbé lorsqu’elles boivent, et que « leurs bouffées de chaleur sont horribles ». Les suées nocturnes s’ajoutent au tableau, tout cela causant une forte fatigue. On peut également rappeler que l’alcool majore la prise de poids en général, et dans le cas de la ménopause en particulier.
Ménopause et la qualité de vie
A propos du sommeil, Gwyneth Paltrow a fait une confidence. L’actrice considère que, quand elle ne boit pas, ses « symptômes sont plutôt bien contrôlés ». L’anxiété nocturne, notamment, alors qu’elle a « toujours été une vraie dormeuse ». « Il y avait des nuits où mon anxiété… Je me réveillais, je me sentais écrasée par l’anxiété, ce qui n’était jamais arrivé dans ma vie », a-t-elle déclaré durant le podcast à propos de son sommeil après avoir bu de l’alcool.
« En périménopause, on appelle ça la zone de chaos hormonal », lui a répondu la gynéco. « C’est un peu n’importe quoi. C’est complètement imprévisible, et notre cerveau déteste le chaos. » Mauvaise nouvelle, « pour certaines femmes, cela dure des années », a déclaré le Dr Haver. Et Gwyneth Paltrow de répondre : « J’ai l’impression d’y être depuis des années ».
Longtemps sujet tabou, la périménopause et la ménopause sont de plus en plus discutées dans la presse et sur les réseaux sociaux. Les personnalités médiatiques, telles Gwyneth Paltrow, Halle Berry ou encore Naomi Watts, abordent le sujet sans fards et offrent une source d’information parallèle ou complémentaire sur ce phénomène biologique que toutes les femmes croisent à partir d’un certain âge.