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Énora Malagré s’insurge contre l’élection de Miss France 2023.

Énora Malagré a déclaré le 3 décembre sur RMC qu’elle réclame la « suppression de ce concours agricole pour les femmes que je trouve honteux » depuis vingt ans. À quelques jours de l’élection de Miss France 2026 le 6 décembre sur TF1, elle a affirmé ne pas croire en l’élargissement récent des règles du concours, dénonçant « une hypocrisie lunaire » concernant la sélection des candidates.


Énora Malagré annonce son désaccord avec Miss France. L’ancienne chroniqueuse de *Touche pas à mon poste !* critique depuis longtemps ce concours de beauté, qu’elle considère comme une « hyper-objectivation » des femmes. Lors d’une émission sur RMC le 3 décembre, elle a exprimé sa révolte face au présentateur du concours, Jean-Pierre Foucault, en déclarant : « Ça fait vingt ans que je réclame la suppression de ce concours agricole pour les femmes que je trouve honteux. »

La quadragénaire a aussi souligné l’absence de parité dans les concours de beauté, qui sont exclusivement destinés aux femmes. Elle a mentionné qu’il y avait eu des Mister France, mais que cette initiative n’avait pas réussi à s’imposer. Avec ironie, elle a questionné : « Pourquoi ça n’a pas marché ? Parce qu’on n’hyper-objectise (sic) pas le corps des hommes, parce qu’on ne l’hypersexualise pas. »

À l’approche de l’élection de Miss France 2026 sur TF1, prévue le 6 décembre, Énora Malagré a laissé transparaître sa « colère ». Interrogée sur ses éventuelles participations à des soirées Miss France, elle a réagi avec stupéfaction, s’exclamant : « Mais ça ne va pas, mais mon Dieu. Je trouve ça tellement dégradant. »

Elle a poursuivi en déclarant : « (Pour) moi vraiment, ça n’est pas passé, et je continue de militer ardûment contre ce concours, qui est très dégradant. » Énora Malagré se montre également sceptique quant à l’élargissement récent des critères de participation, qui permettent à des femmes de toutes morphologies et âges de concourir. Elle a affirmé que les candidates plus âgées et plus rondes ne sont pas réellement sélectionnées, dénonçant « une hypocrisie lunaire. »

« Les femmes que l’on voit – qui sont toutes divines – ne sont pas représentatives de la société française et à quel moment on continue de juger les femmes sur leurs apparences ? », a-t-elle conclu, précisant qu’elle ne rejette pas le choix des candidates de concourir, mais critique le « regard que ça suppose dans la société ».