Émilie Dequenne pensait encore s’en sortir trois semaines avant la fin, selon son agente

Face à la maladie qui a fini par l’emporter le week-end dernier, les derniers jours d’Émilie Dequenne semblent avoir été représentatifs de son combat. La comédienne belge, décédée à 43 ans des suites d’un cancer contre lequel elle se battait depuis l’été 2023, laisse derrière elle son mari, l’acteur Michel Ferracci, sa fille de 22 ans, Milla, ainsi que l’agente qui l’a accompagnée tout au long de sa carrière débutée à 17 ans dans le film Rosetta, qui lui a valu le prix de l’interprétation féminine au festival de Cannes de 1999.
Par ailleurs, parmi les nombreux hommages adressés à l’actrice, figurait hier celui de cette agente de longue date. « J’ai l’impression qu’un camion m’est passé dessus », a confié Danielle Gain au Parisien. « Je suis sidérée de l’hommage qu’on lui rend », a-t-elle remarqué, se disant toutefois inconsolable du fait de l’« injustice scandaleuse » du sort réservé à Émilie Dequenne. D’autant plus que cette dernière avait révélé l’an dernier qu’elle était en rémission, avant de subir une récidive de son cancer en décembre.
« Incroyablement courageuse »
Mais Danielle Gain a souligné l’« incroyable » bravoure de l’actrice, dont les premiers traitements durant son absence temporaire des plateaux de tournage en 2023 ont paru efficaces. « Elle a été incroyablement courageuse. Quand le médecin lui a annoncé une rémission totale, elle était follement heureuse. C’est pour ça qu’elle a pu aller au Festival de Cannes. Et puis, trois mois après, la maladie a repris… », a-t-elle rapporté au quotidien.
Après cette rechute, la maladie s’est malheureusement montrée plus résistante aux traitements. Pourtant, là encore, Émilie Dequenne et son entourage n’ont pas perdu espoir. « Jusqu’à il y a trois semaines, Émilie a cru qu’elle pourrait guérir », a confié Danielle Gain. « On était tous dans l’idée qu’elle s’en sortirait. Et puis, la dernière chimiothérapique n’a pas fonctionné, l’immunothérapie non plus… » Un coup dur pour celle qui « avait 36 ans de plus » que la comédienne à ses débuts et pensait partir avant elle. La tristesse laisse toutefois place aux bons souvenirs et aux leçons apprises aux côtés de l’être disparu, y compris le simple fait que pour cette dernière, « la vie passait avant tout ».