Élodie Poux répond avec humour aux colis piégés reçus par des personnalités
Élodie Poux faisait partie des trois personnalités visées par des colis piégés contenant un dispositif explosif « sans danger majeur ». Une enquête sur l’affaire a été ouverte par le parquet de Périgueux et confiée à la section de recherches de Bordeaux.
Face à un colis piégé dont elle a failli être victime, Élodie Poux a conservé son humour. La comédienne était parmi les trois personnalités ciblées par des colis piégés contenant un dispositif explosif « sans danger majeur ».
Ces colis ont été découverts ce week-end après l’explosion de l’un d’entre eux dans la camionnette d’un facteur en Dordogne. Les deux autres ont été neutralisés sur place par une équipe de déminage, sans faire de blessés.
Suite à ces événements, Élodie Poux s’est adressée à ses abonnés dimanche dans une vidéo publiée sur Instagram. Elle a révélé qu’elle n’était pas à sa première menace. « Quand j’ai reçu des menaces de mort sur Internet, parce que j’avais un peu agacé la communauté de quelques trous de balle, et que j’ai dû aller porter plainte alors que franchement, j’avais autre chose à faire, je n’ai rien dit », a-t-elle débuté.
« Quand un condamné à perpétuité a lancé des appels à me tuer, depuis sa cellule, parce qu’il était persuadé que je suis la fille de la juge Poux, qui l’a condamné, alors que pas du tout, je n’ai rien dit », a-t-elle poursuivi, ajoutant avoir bénéficié des services d’un garde du corps.
Elle a ensuite exprimé, tout en plaisantant, : « Mais là que vous m’envoyiez ce genre de petits cadeaux, je m’insurge ! On n’envoie pas des colis piégés aux gens. Je n’ai rien contre recevoir des cadeaux, mais je préférerais des chocolats. Je préfère m’exploser le bide que d’exploser tout court. »
« Les copains, ce n’est pas parce que vous trouvez que mon humour est éclaté qu’il faut m’éclater », a-t-elle ajouté. L’humour a fait place à l’interrogation, l’actrice de Scènes de Ménages s’interrogeant sur les raisons pour lesquelles elle avait été ciblée par cette attaque aux côtés du député Manuel Bompard et de la journaliste Estelle Denis, avec qui elle n’aurait aucun lien. « On dirait le début d’une blague », a-t-elle commenté. « Moi je fais juste des blagues, je suis dans l’humour, dans l’amour et dans le LOL. »
Bien que sa prise de parole en ligne ait semblé réconfortante, l’humoriste a davantage partagé ses préoccupations avec le Parisien concernant certaines menaces, notamment celle du « détenu » qui a entraîné la présence d’un garde du corps à ses côtés pendant « plus d’un mois ». « C’était extrêmement stressant. J’ai dû prendre des médicaments pendant un moment pour pouvoir dormir la nuit car j’avais peur pour ma fille et pour moi », a-t-elle confié au quotidien.
Son message sur les réseaux sociaux visait également à rappeler que « la peur ne doit jamais au grand jamais prendre le pas ni sur nos vies, ni sur le travail ». Élodie Poux espérait toucher « ceux qui se permettent d’insulter les humoristes, bien cachés derrière leurs écrans », soulignant que « cette haine peut avoir des répercussions graves ». Une enquête sur l’affaire a été ouverte par le parquet de Périgueux et confiée à la section de recherches de Bordeaux.

