Bernard Campan lève le voile sur les infidélités au cours de ses 35 ans de mariage
Non, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, et si Bernard Campan peut être fier de ses trente-cinq ans de mariage avec sa femme Anne, maintenir le bateau à flot n’est pas de tout repos. L’interview Coloscopie animée par Laurent Baffie sur YouTube a semblé propice aux confidences pour l’ex-Inconnu.
À la question de savoir s’il y a eu « des coups de canif dans le contrat », le comédien ne s’est pas débiné. « Il y a eu des petits coups de canif dans le contrat, bien sûr », reconnaît l’acteur de Se souvenir des belles choses. « Ou alors c’est presque, presque… C’est un amour pathologique sinon. »
Celui qui a adopté son premier fils Loann, 27 ans, au Vietnam, avant qu’une FIV permette au couple d’avoir sa fille Nina, 22 ans, raconte d’ailleurs s’être marié à l’église pour « faire ça sérieusement ».
Jusqu’à ce que la mort nous sépare
« On s’était dit : à la question “Jurez-vous fidélité, etc”, on répondra “oui”, en sachant que nous, on le reformulera en “On fera tout pour et, bon, s’il y a un problème, on essaiera d’assumer quoi” », confie l’artiste de 67 ans.
Depuis 1989, contre vents et marées, Anne, violoncelliste, qui était la sœur de son ami musicien, tient une place unique dans son cœur. Bernard Campan a même dédié un film, La Face cachée, aux problèmes d’alcoolisme que sa femme a su surmonter. « C’est mon trésor qui est toujours là. Je demande toujours son avis à Anne, chaque fois que j’ai des doutes. Je lui fais lire ; ou parce que je dis “super, j’adore, lis et voilà” ; ou parce que je ne sais pas, j’ai un petit doute et j’ai besoin de son éclairage », assure Bernard Campan. Un équilibre qui semble en tout cas avoir fait ses preuves.
