Benjamin Castaldi raconte comment il a « cramé » l’héritage d’Yves Montand
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Benjamin Castaldi a un arbre généalogique quatre étoiles. Fils des acteurs Jean-Pierre Castaldi et Catherine Allégret, il est aussi le petit-fils d’Yves Montand et de Simone Signoret. De quoi grandir à l’abri et de bien démarrer dans la vie.
Celui qui peut se targuer de « succès énormes » en tant qu’animateur à la télévision tels que Loft Story, Nouvelle Star et Secret Story, a toutefois très mal entamé son entrée dans la vie active, comme il l’a confié à Franck Nicolas sur sa chaîne YouTube.
Après avoir « raté l’oral » à Science Po et un passage par la Sorbonne, à 22 ans, il part « à Los Angeles pour relancer la carrière d’Esther Galil, une chanteuse israélienne qui avait fait un succès dans les années 1970, qui s’appelait Le jour se lève ». Une idée « con », rit-il aujourd’hui.
« Ça m’a coûté un million de dollars »
« Je l’avais vue en photo, mais à l’époque il n’y avait pas les réseaux, c’était en 92 et je n’avais pas compris que 20 ans plus tard elle avait pris un coup de pelle, comme tout le monde », explique-t-il face caméra.
La déception est cuisante. « Ce n’était plus la jolie chanteuse brune, magnifique, que j’avais vue en photo mais plutôt une vieille sorcière qui sortait des Hills de Los Angeles avec un bédo », constate-t-il durement. Avant de se rattraper : « mais elle avait un vrai talent de chanteuse » et avait travaillé notamment avec Cyndi Lauper et les Guns N’ Roses.
Il faut croire que le talent n’a pas suffi. « Ça avait la couleur du succès, ça ressemblait au succès, mais ça ne l’était pas », reconnaît-il. Une erreur de jugement qui lui a « coûté un million de dollars », soit bien plus que la somme héritée de son grand-père, « un million de francs, soit l’équivalent de 150.000 euros ».
« Yves Montand est mort en 1991… donc j’ai cramé mon héritage là-dedans » lâche-t-il dans un rictus.
Au boulot !
Fini « la vie de rêve », les belles bagnoles « Mercedes, Ferrari › » louées, le « Penthouse au Pensinsula, à 23 ans », Benjamin Castaldi rentre en France une main devant, une main derrière. Et comme les dettes de cartes de crédit ne sont pas arrêtées à la frontière, le jeune homme qu’il était a appelé sa mère à la rescousse.
« Elle était horrifiée. « Non seulement t’as bouffé tout l’argent de ton grand-père mais tu me demandes encore du fric ? » », tempête la fille de Simone Signoret adoptée par Yves Montant. Forcément, l’animateur est perclus de honte et se sent « vraiment une merde », même s’il justifie qu’aux États-Unis il faut être « très arrogant avec le pognon ».
Sans « talent particulier », « sans diplôme », la suite s’annonce « compliquée » pour celui qui est retourné vivre chez Catherine Allégret. Celle-ci ne compte pas laisser son fils « ne rien faire ».
Benjamin Castaldi admet que sa carrière tient à « 99 % de piston ». D’ailleurs, sa mère a appelé Michel Drucker. L’histoire a amusé le présentateur star du PAF et, plutôt que de lui faire servir les cafés à ses équipes, le présentateur de Vivement dimanche décide de miser sur lui et de le lancer en télé dans Studio Gabriel, avec le succès qu’on connaît.