Bad Bunny justifie son absence aux États-Unis durant sa tournée.
Bad Bunny, de son vrai nom Benito Antonio Martínez Ocasio, exprime son inquiétude pour sa communauté en raison des raids de la police migratoire, un sujet sensible qui a des répercussions significatives sur les migrants hispaniques. Pour cette raison, le rappeur portoricain a décidé de rester sur son île natale durant sa tournée, affirmant que sa décision est motivée par le souci de la sécurité de ses fans, tout en soulignant son attachement à ses racines et à la connexion avec le public latino.
Bad Bunny exprime ses inquiétudes pour sa communauté. Le rappeur, connu sous le nom de Benito Antonio Martínez Ocasio, est natif de Porto Rico, un territoire des États-Unis. À l’occasion de sa tournée, il a pris la décision de rester sur son île natale sans se déplacer sur le continent. Cette décision, selon lui, est en partie motivée par sa préoccupation concernant ses fans hispaniques, qui font face aux opérations de la police migratoire lancées sous l’administration de Donald Trump, visant à intercepter et expulser rapidement les migrants en situation irrégulière.
Récemment, Bad Bunny a observé cette situation de près. En juin dernier, il a partagé des images sur Instagram, montrant des agents de l’immigration stationnés près de véhicules à San Juan, qu’il a associés à la police fédérale américaine de l’immigration (ICE), comme l’a rapporté le média The Independent. Interrogé par le magazine i-D sur le lien entre son absence aux États-Unis et ces raids, l’artiste a confirmé qu’ils faisaient partie des « nombreuses raisons » de sa décision, tout en précisant que cela n’était motivé par aucune forme de haine.
« J’ai donné plusieurs concerts là-bas. Tous ont été des succès et m’ont permis de me connecter avec les Latino-américains vivant aux États-Unis », a-t-il déclaré, en rappelant que ses fans américains peuvent toujours se rendre à Porto Rico pour le voir sur scène. Néanmoins, il reste préoccupé par le risque que des interventions de la police aient lieu à proximité de ses concerts. « Il y a ce problème avec l’ICE qui pourrait se trouver à l’extérieur de mes spectacles. C’est une source de grande inquiétude pour nous », a-t-il avoué.
D’autres célébrités ont également dénoncé ces opérations de la police migratoire, surtout en Californie, où des manifestations et des émeutes ont eu lieu. Kim Kardashian, originaire de Los Angeles, a été l’une des premières à s’opposer à ces actions, dénonçant sur Instagram leur caractère « inhumain » à l’égard de personnes « innocentes et travailleuses » qui font partie intégrante de cette ville à forte population hispanique. De son côté, l’actrice Eva Longoria a partagé sa solidarité en déclarant sur TikTok que les images des raids étaient « difficiles à regarder », tandis que la chanteuse Selena Gomez a exprimé son émotion sur Instagram face aux « attaques » dont son « peuple » est victime.

