Arthur obtient l’ouverture d’une enquête après la diffusion d’une vidéo l’accusant de comportements sexistes
Arthur est dans la tourmente depuis la publication par L’effrontée, un média féministe luxembourgeois, d’une vidéo de quatre minutes qui assure par ce biais démontrer un comportement déplacé du présentateur pendant le jeu A prendre ou à laisser sur TF1 dans les années 2000. On y voit notamment le présentateur embrasser une candidate par surprise ou faire mine d’en séduire une autre, qui peine visiblement à supporter ses remarques susurrées à l’oreille.
Le clip est rapidement devenu viral et Arthur a été accusé de tenter de faire mettre certaines preuves sous le tapis, quand d’autres invoquent surtout des questions de droits télévisés.
Cyberharcèlement calomnieux
Depuis fin décembre, l’animateur affirme que le cyberharcèlement à son encontre a redoublé et il a décidé de porter plainte. Son avocate, Jade Dousselin, a dénoncé, selon Le Parisien, un « cyberharcèlement calomnieux, organisé pour atteindre l’image et la sécurité ». Une plainte qui a entraîné l’ouverture d’une enquête par le Pôle national de la lutte contre la haine en ligne (PNLH) pour injures publiques aggravées « par un motif discriminatoire en lien avec la religion », comme le rapporte la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP).
Arthur aurait aussi porté plainte pour atteinte à la représentation de la personne par montage vidéo, attaqué au civil pour demander à X de retirer certaines vidéos et de faciliter l’identification des détenteurs de comptes litigieux, et assigné le groupe Meta qui héberge Facebook et Instagram notamment.
Celui qui fête trente ans de télé avait justifié auprès du Parisien son comportement sur la chaîne par les codes d’une autre époque et l’obligation de meubler un jeu qui était « plus long que ce qu’il aurait dû être ». En attendant l’audience prévue le 18 février, la sécurité d’Arthur, déjà mise en place depuis l’attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, a été renforcée.