Alexandre Astier ne prévoit pas de version longue du premier volet de « Kaamelott »
Le deuxième volet de Kaamelott a déjà dépassé les 500.000 entrées au cinéma. Alexandre Astier a révélé que la version que les gens ont vue était la version spéciale Covid, qui manquait d’un quart d’heure à vingt minutes par rapport à la version qu’il préférait.
Alors que le deuxième volet de **Kaamelott** a déjà franchi les 500.000 entrées dans les salles, Alexandre Astier s’est exprimé dans **Première** sur les contraintes rencontrées lors de la création du premier film, sorti en 2021. Le réalisateur a dû s’imposer de réduire la durée de son long métrage à 120 minutes.
« Je ne m’étais pas senti spécialement à l’étroit dans **Kaamelott – Premier Volet**, mais il faut savoir qu’il y a une petite particularité avec ce film : la version que les gens ont vue était la version spéciale Covid », a expliqué le cinéaste de 51 ans. Il a ainsi précisé que la version devait faire moins de deux heures « parce que les salles n’avaient pas bossé depuis je ne sais combien de temps, et qu’elles avaient besoin de cinq séances par jour, parce que toute l’industrie était dans la mouise ».
### Une scène ou deux en moins
Bien qu’il ait consenti à couper le film, pensant que « c’était peut-être ce qu’il fallait faire », celui qui vient de devenir grand-père pour la première fois ressent une certaine frustration. « Cette version de KV1, voilà, il lui manque un quart d’heure, vingt minutes, par rapport à la version que moi, j’aimais. » Alexandre Astier estime que, même si « tu comprends quand même le film », cette version amputée d’« une ou deux scènes » est « un peu indigeste ». Cette situation l’agace, au point de vouloir « prendre le temps de réparer ça ».
« Je ne sais pas si j’ai eu raison ou pas de couper, je me suis un peu tiré une balle dans le pied, ça me laisse avec un peu de regret », a-t-il confié, avant d’affirmer : « Donc il y en aura une autre, de version… ». Cela ravira les fans, qui devront cependant faire preuve de patience avant d’obtenir un peu de contenu supplémentaire. « En fait, tout dépend de ce que ça va coûter en post-prod, parce qu’elle existe quasiment, cette version. Je l’avais avant le Covid, mais il faut finaliser les effets spéciaux et tout ça. » La nouvelle mouture est donc « pas loin d’être prête », mais en perfectionniste, le créateur de la série emblématique souhaite également « repasser dessus » et « remonter » l’ensemble, afin d’être certain de son choix. « À terme, j’aimerais bien pouvoir remplacer la version existante par celle-là, même si c’est difficile de déménager les trucs quand ils sont déjà dans les tuyaux », a-t-il reconnu.

