Lukas Weber est le nouveau directeur de l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE). Dans son tout premier entretien à un média, le Bâlois évoque les défis qui l’attendent et la manière dont il entend concilier ses convictions personnelles avec son nouveau poste. Le Conseil des Suisses de l’étranger, le «parlement» de l’OSE, s’est réuni vendredi 21 mars à Berne. La veille, une petite soixantaine de déléguées et délégués venus du monde entier participaient, au Palais fédéral, à un atelier sur le potentiel inutilisé de la diaspora. Lukas Weber était également présent. C’est là que SWI swissinfo.ch a pu s’entretenir avec celui qui reprendra le poste de directeur de l’OSE à partir de mi-avril, succédant à Ariane Rustichelli. swissinfo.ch: Lukas Weber, qu’est-ce qui vous a donné envie de postuler à cette fonction? Lukas Weber: La fonction de directeur de l’OSE réunit un grand nombre des aspects qui me passionnent dans le travail, tel que développer une culture et apporter une vision.