Maroc

Vernissage de l’exposition photographique « Casarina » de l’art.

Le vernissage de l’exposition photographique « Casarina », de l’artiste Karim Achalhi, a eu lieu jeudi soir à la galerie de la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation, et cette exposition se poursuivra jusqu’au 27 septembre. Aya Sendby a rappelé que cette collaboration artistique a débuté en 2020 lors de la pandémie, lorsque les théâtres étaient fermés et les rues désertes.


Le vernissage de l’exposition photographique « Casarina », réalisée par l’artiste Karim Achalhi, s’est tenu jeudi soir à la galerie de la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation. Cette exposition, ouverte jusqu’au 27 septembre, offre une expérience visuelle innovante en fusionnant l’art de la photographie avec la délicatesse du ballet.

Elle présente une sélection de photographies résultant d’une collaboration entre Karim Achalhi et la jeune danseuse de ballet Aya Sendby. La caméra y côtoie le mouvement, dans une combinaison artistique qui ouvre de nouveaux horizons à l’expression visuelle. L’exposition permet aux visiteurs de vivre une expérience esthétique unique où la délicatesse du ballet se mêle au paysage urbain de Casablanca, transformant les rues de la ville en toile de fond d’une danse onirique.

Elle met également en valeur l’esthétique visuelle à travers des photographies qui allient détails architecturaux et mouvements gracieux, capturés selon des angles précis afin de créer un équilibre entre la masse et le vide. Dans une déclaration à la MAP, le photographe a expliqué que le terme « Casarina » est une fusion de « Casa » (la ville) et « ballerina » (danseuse de ballet), cherchant à établir une passerelle symbolique entre la ville et la souplesse du mouvement.

À travers cette expérience, l’artiste souhaite explorer l’esthétique de la ville, qu’il perçoit comme un espace différent des idées préconçues. Ce choix de la danse reflète cette splendeur, symbole d’élégance et d’agilité, qui correspond aux dimensions poétiques de Casablanca.

De son côté, Aya Sendby a rappelé que cette collaboration artistique a débuté en 2020, pendant la pandémie, alors que les théâtres étaient fermés et que les rues étaient désertes, créant ainsi une occasion unique pour l’expression artistique dans un espace urbain ouvert. Elle a également souligné que sa vision artistique rejoint celle de Karim Achalhi, notant que ce projet a permis de mettre en avant la beauté de Casablanca à travers le langage corporel et l’objectif de la caméra.

Karim Achalhi, photographe et documentariste ayant travaillé avec plusieurs agences internationales, consacre ses créations artistiques à l’exploration de récits visuels, sociaux, humains et environnementaux poignants.