Renvoi du nouveau procès de Diack fils.
Le procès en appel de Papa Massata Diack, fils de Lamine Diack, a été renvoyé au 8 septembre 2026. En novembre 2024, la Cour de cassation avait décidé que Papa Massata Diack devait être rejugé pour complicité de corruption passive, tout en confirmant sa culpabilité pour corruption passive, corruption et recel.
Le nouveau procès en appel de Papa Massata Diack, le fils de l’ancien responsable de l’athlétisme mondial Lamine Diack, qui devait débuter lundi après l’annulation partielle de sa condamnation dans le scandale du dopage russe de 2011, a de nouveau été reporté, cette fois au 8 septembre 2026.
Ce procès, déjà reporté par la cour d’appel de Paris le 3 septembre dernier, a été ajourné pour des raisons d’organisation, a constaté l’AFP. L’affaire, révélée en 2015, a eu un profond impact sur le monde du sport et a précipité la chute de Lamine Diack, qui a dirigé la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF, maintenant connue sous le nom de World Athletics) depuis 1999. Il est décédé en 2021.
Papa Massata Diack a été condamné en première instance en septembre 2020 pour complicité dans un système de pots-de-vin visant à dissimuler des cas de dopage sanguin chez des athlètes russes en 2011, un an avant les Jeux olympiques de Londres.
En retardant les procédures de sanction contre ces sportifs dotés de passeports biologiques suspects, la Fédération internationale avait permis à certains d’entre eux de prendre part à ces Jeux. En échange, les importants sponsors russes avaient renouvelé leurs contrats avec l’IAAF en vue des Championnats du monde de 2013 à Moscou.
En 2023, la cour d’appel de Paris a confirmé la peine de première instance de Papa Massata Diack, fixée à cinq ans d’emprisonnement pour corruption passive, complicité de corruption passive, corruption et recel. Cependant, l’amende initialement infligée à l’ancien consultant marketing de l’IAAF a été réduite de moitié, à 500.000 euros.
En novembre 2024, la Cour de cassation a décidé qu’il devait être rejugé pour complicité de corruption passive, estimant que la cour d’appel n’avait pas suffisamment justifié sa décision.
Le Sénégalais, désormais âgé de 60 ans, a vu sa peine annulée, bien que la Cour de cassation ait confirmé sa culpabilité concernant les autres accusations (corruption passive, corruption et recel).
Diack n’était pas présent lors de l’audience de lundi, ni à celle du 3 septembre dernier. Interpol a émis en 2016 un avis de recherche international à son encontre, à la demande des autorités françaises.

