Renault Austral revient plus affûté que jamais

Extérieurement, l’Austral change de ton. Capot, calandre, boucliers avant et arrière : tout a été revu pour coller à la nouvelle identité visuelle de la marque, déjà vue sur les derniers Rafale et Espace. Le résultat est plus incisif, plus racé. Les feux avant et arrière adoptent une signature lumineuse inédite : DRL en forme de demi-losanges à l’avant, blocs arrière inspirés de puzzles chinois une fois allumés, façon «ice cubes» une fois éteints. Un clin d’œil esthétique qui donne du caractère sans tomber dans l’excès.
Côté peinture, deux nouvelles teintes font leur apparition : Bleu Ultramarine et Blanc Nacré Satin, réservées à la finition Esprit Alpine, toujours coiffée d’un toit noir étoilé désormais disponible dès la finition Techno. Les protections de bas de caisse, passages de roues et jupes latérales se parent de noir laqué, tandis que la grille de calandre varie selon les finitions, du gris métal au noir brillant.
À l’intérieur, Renault a mis le paquet sur le confort et l’ambiance à bord. Les sièges avant ont été redessinés pour offrir un meilleur maintien, et une sellerie écoresponsable «Égée», composée à 98% de matériaux recyclés, fait son apparition sur les finitions Évolution et Techno. L’insonorisation progresse également grâce à de nouveaux joints de portes, à un vitrage feuilleté sur Esprit Alpine et à une isolation renforcée autour du moteur.
Mais c’est surtout en matière de technologie que l’habitacle monte en gamme. L’écran OpenR, combinant instrumentation numérique 12 pouces et écran central jusqu’à 12,3 pouces, reste au cœur de l’interface. Le système embarque Android Automotive, avec Google Maps, Google Assistant et une ribambelle d’applications disponibles via le Play Store. Même Jean-Michel Jarre s’est invité à bord, en signant la sonorité d’accueil du système multimédia pour y glisser une touche artistique bien sentie.
Parmi les nouveautés notables, on retiendra surtout le système de reconnaissance du conducteur par caméra (installée dans le montant A gauche). Une fois le profil créé, l’Austral ajuste automatiquement la position de conduite, les réglages médias, les préférences d’ambiance et les applications préférées. Et pour éviter toute parano sur la vie privée : aucune donnée n’est transmise en ligne, tout reste stocké dans le véhicule.
Deux motorisations hybrides, 4 roues directrices
L’autre motorisation disponible sur certains marchés (hors France) est un mild-hybrid 160 ch, avec un 1.3 litre turbo associé à une boîte CVT et un système 12 volts. Moins électrifiée, elle reste pertinente pour ceux qui cherchent une solution plus classique mais efficiente (6,2 litres/100 km et 140 g/km).
Pour agrémenter le tout, l’Austral reste le seul SUV du segment C à proposer les quatre roues directrices via le système 4Control Advanced. En ville, les roues arrière braquent jusqu’à 5 ° en sens inverse des roues avant pour un diamètre de braquage de 10,1 mètres. À vitesse plus élevée, elles accompagnent les roues avant jusqu’à 1 ° pour plus de stabilité et d’agilité. Résultat : un comportement plus précis, une meilleure maîtrise du roulis, et un vrai plaisir de conduite, surtout avec les modes personnalisables via le Multi-Sense (Éco, Sport, Confort, MySense).
32 aides à la conduite à bord du nouveau Austral
Décliné en trois finitions – Évolution, Techno et Esprit Alpine –, le nouvel Austral ne change pas de philosophie, mais pousse les curseurs plus loin. Il ne révolutionne pas la catégorie, mais il se positionne avec plus d’assurance dans un segment très disputé, avec une combinaison rare d’efficacité, de modularité et de technologie. Reste à savoir si ce restylage suffira à séduire une clientèle toujours plus exigeante. Mais une chose est sûre : Renault n’a pas l’intention de se laisser distancer.