Prix mondiaux du sucre et des produits laitiers en baisse
Les prix mondiaux du sucre et des produits laitiers ont enregistré une baisse à fin septembre 2025, conduisant à un léger recul de l’indice FAO des prix des produits alimentaires, qui s’est établi en moyenne à 128,8 points en septembre, contre 129,7 points en août. L’indice FAO des prix de la viande a, quant à lui, enregistré une hausse de 0,7% en septembre, atteignant un niveau record, soit 6,6% de plus qu’un an auparavant.
Les prix mondiaux du sucre et des produits laitiers ont diminué à la fin de septembre 2025, entraînant un léger recul de l’indice des prix des produits alimentaires à l’échelle mondiale. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), « l’indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 128,8 points en septembre, contre une valeur révisée de 129,7 points en août ».
Le niveau atteint en septembre dernier représente une augmentation de 3,4 % par rapport à l’année précédente, précise l’agence onusienne dans un rapport récemment publié. En baisse de 4,1 % depuis août 2025, l’indice FAO des prix du sucre, après s’être établi en moyenne à 99,4 points en septembre, est désormais à son niveau le plus bas depuis mars 2021.
La FAO explique que « cette baisse est essentiellement due à une production de sucre plus élevée que prévu au Brésil et à des perspectives de récolte favorables en Inde et en Thaïlande, dues à l’abondance des pluies de mousson et à une expansion des superficies ensemencées ».
Concernant les produits laitiers, l’indice FAO a chuté de 2,6 % pour atteindre une valeur moyenne de 148,3 points sur la même période. D’après la FAO, « les prix mondiaux du beurre ont reculé de 7 %, en partie en raison d’un affaiblissement de la demande de glaces dans l’hémisphère Nord et d’une amélioration des prévisions de production en Océanie ».
Le rapport souligne que la baisse des prix du lait en poudre est due à un affaiblissement de la demande des principaux pays importateurs et à une concurrence accrue entre les exportateurs, tandis que les prix du fromage n’ont enregistré qu’une légère baisse en septembre dernier.
Par ailleurs, l’indice FAO des prix des céréales a perdu 0,6 % par rapport à son niveau d’août. Les prix mondiaux du blé ont fléchi pour le troisième mois consécutif, en raison d’une demande internationale modérée et de la confirmation d’une récolte abondante dans de gros pays producteurs. D’après la FAO, l’abondance de l’offre attendue et la suspension temporaire des taxes sur les exportations de céréales en Argentine ont contribué à la baisse des prix du maïs. Concernant l’indice FAO des prix de tous les types de riz, les données montrent qu’il a perdu 0,5 %, suite à une diminution des commandes de la part des acheteurs aux Philippines et en Afrique.
En ce qui concerne l’indice FAO des prix des huiles végétales, il « a enregistré une valeur moyenne de 167,9 points en septembre, soit 1,2 point (0,7 pour cent) de moins qu’en août, mais un niveau encore supérieur de 25 points (18 pour cent) à celui de septembre 2024 », indique le rapport. Cette baisse est attribuée à la diminution des prix de l’huile de palme et de l’huile de soja.
Enfin, l’indice FAO des prix de la viande est le seul à avoir connu une augmentation en septembre, avec une hausse de 0,7 % par rapport à sa valeur révisée d’août, atteignant un nouveau niveau record de 6,6 % supérieur à l’année précédente. Selon les experts de la FAO, « la hausse traduit l’augmentation des prix de la viande bovine et de la viande ovine, tandis que les prix de la viande porcine et de la volaille sont restés globalement stables ».
Il est essentiel de noter que les prix de la viande bovine ont atteint un niveau record, en raison d’une forte demande aux États-Unis, où des disponibilités intérieures limitées et un écart de prix favorable continuent d’encourager les importations, comme le souligne le rapport.
Alain Bouithy

