Maroc

Plus de six décennies après, la Formule 1 pourrait faire son retour au Maroc

Compétition automobile la plus prestigieuse au monde, la Formule 1 pourrait faire son retour sur le continent africain via l’organisation d’une étape au Maroc. Selon le site spécialisé «Racingnews365», le Royaume fait partie des pays pressentis pour abriter la compétition en compagnie du Rwanda et de l’Afrique du Sud. Selon le média néerlandais, un ambitieux projet de construction d’un circuit aux standards internationaux pourrait voir le jour au sud de la ville de Tanger. D’un coût global de 1,2 milliard de dollars, ce projet comporte un circuit de grade 1 compatible avec la F1, la WEC (championnat du monde d’endurance) et la MotoGP. À en croire les informations révélées par «Racingnews365», le patron de la F1, Stefano Domenicali, serait en pourparlers avec trois pays africains, dont le Maroc, susceptibles d’abriter la compétition. Par ailleurs, des investisseurs privés auraient déjà proposé d’injecter 800 millions de dollars dans le projet en cas de feu vert des autorités et des responsables de la F1.

Le Maroc, premier pays africain à avoir abrité une étape de la F1

L’éventualité de la tenue de l’étape africaine de F1 au Maroc serait un retour de la compétition au Royaume après soixante-sept ans d’absence. En effet, le Maroc a déjà abrité la prestigieuse course au lendemain de son indépendance. Dénommée alors «Grand Prix du Maroc», cette course s’était déroulée à Casablanca sur le circuit de Aïn Diab au cours de l’année 1958. Disputé à l’origine après la Seconde Guerre mondiale sur le circuit d’Agadir et officiellement baptisé «Grand Prix d’Agadir», le Grand Prix du Maroc mettait aux prises des voitures de la catégorie Sport. Pour la saison 1957, les autorités marocaines définissent le circuit de Aïn Diab, à l’ouest de Casablanca, destiné à accueillir les Formule 1 ainsi que les 12 Heures de Casablanca. Une étape remportée alors par le Britannique Moss Stirling au volant de sa Vanwall.