Le Kremlin approuve les propos récents de Trump sur l’Ukraine.
Le Kremlin a salué mercredi les déclarations du président américain Donald Trump qui a soutenu que la Russie avait « toujours eu » l’avantage militaire sur le front en Ukraine. Selon le porte-parole du la présidence russe, Dmitri Peskov, cet entretien du dirigeant américain, publié mardi, est « très important ».
Le Kremlin a salué mercredi les récentes déclarations du président américain Donald Trump, qui a notamment affirmé, lors d’un entretien avec le site Politico, que la Russie avait « toujours eu » l’avantage militaire sur le front en Ukraine. « À bien des égards, en ce qui concerne une adhésion à l’OTAN, les territoires et le fait que l’Ukraine perde du terrain, cela correspond à notre compréhension. À bien des égards, le président Trump a abordé les causes profondes du conflit », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d’une conférence de presse.
Selon M. Peskov, cet entretien du dirigeant américain, publié mardi, est « très important ». M. Trump y exprime que la Russie, étant « bien plus grande » et « plus forte » que l’Ukraine, détient une position de négociation supérieure dans les discussions visant à mettre fin aux hostilités. « En général, c’est la taille qui l’emporte », a affirmé Donald Trump, réitérant son souhait que Kiev ne rejoigne pas l’OTAN, tout en reconnaissant que l’armée ukrainienne mérite « un immense respect » pour sa résistance.
Le président américain estime également que l’Ukraine, qui « a perdu beaucoup de territoires » depuis le début de l’assaut russe à grande échelle en 2022, devrait organiser des élections, tout en accusant Kiev d' »utiliser la guerre » pour éviter de le faire. En réaction, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré être « prêt » à organiser une élection présidentielle, à condition que ses alliés puissent garantir la sécurité du scrutin, alors que des bombardements russes frappent quotidiennement le pays. Toutefois, la loi martiale, instaurée en Ukraine depuis 2022, interdit la tenue de scrutins dans de telles conditions.
Le président américain, qui entretient des relations fluctuantes avec son homologue ukrainien, avait également récemment accusé ce dernier de ne « pas avoir lu » les dernières propositions de Washington pour parvenir à une solution diplomatique au conflit. Le plan de Washington stipulait à l’origine que l’Ukraine céderait des territoires non occupés par la Russie, une possibilité rejetée par Kiev.

