Le Festival des Andalousies Atlantiques enchante le public pour sa 20ème édition.
La 2e journée du 20e Festival des Andalousies Atlantiques d’Essaouira a eu lieu vendredi et a proposé sept concerts, soulignant le rôle de la Cité des Alizés comme carrefour mondial de dialogue interculturel. La journée s’est terminée à Dar Souiri par une rencontre musicale nocturne réunissant les Paytanims de Casablanca et les Madihyine d’Essaouira.
La deuxième journée du 20e Festival des Andalousies Atlantiques à Essaouira, qui s’est tenue vendredi, a présenté une programmation riche et variée composée de sept concerts, renforçant encore une fois le rôle de la Cité des Alizés comme carrefour mondial de dialogue interculturel et de rapprochement.
Cette journée a été marquée par la présence du conseiller de SM le Roi et président fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, André Azoulay, ainsi que d’autres personnalités marocaines et étrangères issues des domaines diplomatique, culturel et artistique, incarnant avec élégance la musicalité d’Essaouira.
L’après-midi, le public a pu assister à un concert intime, organisé à l’espace socioculturel Dar Souiri, réunissant le rabbin Marc Marciano et l’artiste Faysal Benhaddou. Ce moment de partage a mis en lumière le patrimoine musical judéo-marocain, illustrant les valeurs de fraternité et de mémoire qui caractérisent le Festival des Andalousies Atlantiques.
Dans le même espace, un concert inédit a ensuite rassemblé des artistes de Moldavie, d’Albanie, de Macédoine du Nord, de Sicile (Italie) et du Maroc, proposant une traversée musicale unissant l’Europe de l’Est à la Méditerranée, soulignant ainsi la dimension internationale et interculturelle de cet événement de grande envergure.
La suite de la soirée a été marquée par une performance électrisante de Raymonde El Bidaouia, diva incontestée du festival, qui a offert un aperçu de son concert, chaleureusement reçu par ses fans.
Parallèlement, Bayt Dakira a accueilli deux performances musicales : la première présentée par Hanae Touk accompagnée du violoniste Anass Belhachemi, interprétant un répertoire arabo-andalou poétique, suivie d’un concert du guitariste Alberto López, qui a mis en avant un dialogue artistique entre la tradition flamenca et des influences contemporaines.
En soirée, la grande scène de la Salle Al Massira a été le lieu d’un hommage important aux grandes voix juives du Maghreb, dirigé artistiquement par Maxime Karoutchi. Ce concert captivant, qui a attiré un large public, a revisité les répertoires classiques d’illustres figures de la musique judéo-maghrébine telles que Samy El Maghribi, Salim Halali, Zohra El Fassia, Reinette l’Oranaise et Lili Boniche, confirmant ainsi l’engagement du festival à préserver et valoriser ce patrimoine musical.
La journée s’est conclu à Dar Souiri par une rencontre musicale nocturne rassemblant les Paytanims de Casablanca et les Madihyine d’Essaouira, autour de chants spirituels en arabe et en hébreu, dans une ambiance de recueillement et de communion avec le public. Organisée par l’Association Essaouira-Mogador, cette 20e édition devait prendre fin hier dimanche.

