Maroc

L’Arabie saoudite accueille dimanche des discussions sur la Syrie

L’Arabie saoudite accueillera dimanche des ministres des Affaires étrangères européens et du Moyen-Orient pour discuter de la transition en Syrie après la chute de Bachar al-Assad en décembre, a déclaré samedi un responsable saoudien à l’AFP.

« Il y aura deux réunions. La première entre Etats arabes. La seconde entre Etats arabes et d’autres pays », dont la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, la Turquie et l’Espagne, a précisé ce responsable ayant requis l’anonymat.

Les discussions porteront « sur la Syrie en général », notamment sur le soutien à la nouvelle administration et une éventuelle levée des sanctions, a-t-il ajouté.

Le sous-secrétaire d’Etat américain, John Bass, participera à ce que le département d’Etat a décrit dans un communiqué comme « une réunion multilatérale organisée par l’Arabie saoudite réunissant de hauts responsables gouvernementaux de la région et des partenaires internationaux pour coordonner le soutien international au peuple syrien ».

M. Bass arrivera de Turquie, où il a discuté de la Syrie avec de hauts responsables, selon le communiqué.

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, et son homologue turc, Hakan Fidan, ont confirmé leur participation.

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La réunion s’inscrit dans le prolongement des discussions sur la Syrie post-Assad qui se sont tenues en décembre à Aqaba, en Jordanie, selon le responsable saoudien.

Les puissances occidentales, notamment les Etats-Unis et l’Union européenne, ont imposé des sanctions au gouvernement de l’ex-président Bachar al-Assad en raison de la répression brutale de manifestations antigouvernementales en 2011, qui a déclenché la guerre civile.

Après 13 ans de guerre qui ont fait plus d’un demi-million de morts et forcé des millions de personnes à fuir, y compris vers l’Europe, des rebelles emmenés par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) ont chassé du pouvoir Bachar al-Assad le 8 décembre.

Le gouvernement de transition fait depuis pression pour la levée des sanctions internationales, mais de nombreuses capitales, dont Washington, ont déclaré attendre de voir comment les nouvelles autorités exerceraient leur pouvoir avant de lever les restrictions.